Si on peut parler de drame humain de 2012, c’est bien pour la Syrie où rien n’a changé depuis mars 2011; au contraire les choses ont empiré. Cela fait 21 mois que le pays a sombré dans l'horreur! Outre les nombreux massacres, victoires et défaites des deux camps qui ont marqué l'année 2012, c'est bien l'organisation de l'opposition autour d'un chef Mouaz al-Khatib qui a été le tournant majeur dans le dossier. Bonne nouvelle pour les pays occidentaux, qui peuvent désormais en toute légitimité apporter leur aide en armes faute d’une intervention armée directe. En effet, toute l’année, des tractations se sont déroulées pour discuter d’une éventuelle intervention militaire que la Russie et la Chine boycottent. Une chose est sûre, c’est qu’un retour en arrière est impossible pour les deux parties en conflit. Le président Bachar Al-Assad a même commencé à tester des offres d’asile. Il aurait, selon le quotidien israélien Haaretz, remis des lettres classées secret défense aux dirigeants de Cuba, du Venezuela, et de l’Equateur.