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Pour le directeur de l’IF de Rabat et Kénitra, Pierre-Hubert Touchard, cet événement musical est une occasion propice pour promouvoir la ville de Rabat, capitale de la culture et de la musique marocaine, outre le plaisir de se retrouver après un arrêt culturel dû à la pandémie du nouveau coronavirus. Cette manifestation culturelle a été programmée depuis un moment, a expliqué M. Touchard dans une déclaration à la MAP, soulignant que le choix des artistes invités a porté sur l’un des meilleurs groupes de musique électronique au Maroc, connu et reconnu à l’échelle internationale, en l’occurrence le Moroko Loko. S’agissant de l’élection du toit de l’IF pour abriter cette fête sonore, le directeur de l’Institut a précisé que l’endroit choisi permet de mettre en valeur la beauté et la splendeur de la ville de Rabat, surtout que l’IF se situe derrière un bâtiment emblématique qui est la Cathédrale Saint-Pierre, en plus d’une vue imprenable sur les Oudayas.
En choisissant la toiture de l’Institut, le public peut être accueilli en respectant les mesures sanitaires et les règles de distanciation sociale, a-t-il ajouté, relevant que ce rendez-vous a été au cœur des projets culturels de l’IF, afin de pouvoir collaborer avec les artistes marocains issus de différents horizons. Avec la toile du grafitti réalisé par le jeune Ed Oner, une trace visuelle de cette fête sonore sera sauvegardée, outre son enregistrement et sa diffusion prévue pour le 21 juin sur les réseaux sociaux des Instituts Français de Rabat, du Maroc et de Paris, a précisé M. Touchard.
De son côté, l’artiste Amine Akesbi, alias Amine K, a fait savoir dans une déclaration similaire que ce projet artistique, qui s’est concrétisé à l’occasion de la célébration de la fête de la musique, a été prévu depuis 2 années mais reporté à cause de la pandémie mondiale. Se réjouissant de retrouver son public, le concepteur du Moroko Loko a expliqué qu’une captation artistique inédite s’est réalisée sur le toit de l’IF, en plongeant le public dans un univers qui mélange la musique électronique au graffiti et à l’acrobatie.
Spécialisé en musique électronique de tous genres, notamment du funk et du disco, le Moroko Loko ambitionne de changer les mentalités à travers une culture de tolérance et de partage, de développer la musique électronique marocaine et de la promouvoir dans les quatre coins du monde, a-t-il dit. Qualifiant la culture de “rempart” contre l’obscurantisme, il a affirmé qu’à travers l’art, le Moroko Loko dégage une fierté sonore qui prend son essence de la culture marocaine. “Une culture toujours rayonnante par sa diversité et sa richesse”.
Pour sa part, le spécialiste en art urbain et graffiti, Mohamed Touirs, alias Ed oner, a révélé que tout au long de cet événement hybride, une toile sera créée durant 3 heures et demie, parallèlement au show de musique et d’acrobatie, bravant ainsi les barrières artistiques. Se disant très soulagé de retrouver l’émotion du public, le jeune artiste a indiqué que la toile, qui sera exposée à l’IF de Rabat, portera une thématique sobre, joignant la blancheur aux couleurs vifs de la nature. La Nuit électronique, rendez-vous incontournable des précédentes saisons culturelles de l’IF du Maroc, a fait son retour en force à travers les sons des platines du Moroko Loko, du street art marocain et des acrobaties évolutives et dynamiques des lauréats de l’école nationale de Cirque Shems’y, notamment Hamza Alouani et Mohamed Makhloufi.