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Parmi les critères du développement culturel durable, l’organisation des festivals figure en tête d’affiche, dans les pays émergents. C’est un phénomène tiers-mondiste contagieux. Dans cette sphère d’activité, les pays émergents battent tous les records. Les pays nantis, doivent souffrir, à cet égard, d’un complexe d’infériorité indéniable. La cadence et la fréquence des festivals, dans les pays en développement, suivent une courbe ascendante, pendant que, parallèlement, le coût de la vie, le pouvoir d’achat et le produit national brut, affichent une santé peu reluisante.
L’organisation des festivals ne semble pas avoir été entamée par les crises et les récessions. L’exemple du Maroc, à ce sujet, a de quoi surprendre. Les festivals du film se suivent, se succèdent, se tamponnent, se talonnent, se télescopent : court, moyen et long-métrages. Le théâtre n’est pas en reste : comédie, tragédie, vaudeville, rire et mime. Les danses, dans la chaleur de la nuit et la torpeur du jour. La danse égyptienne, celle des stars d’Al Aaita, de la Guedra et des autres arts populaires. Et la musique, dans toutes ses transes, subjuguant les citoyens dans tous leurs états. Des Gnaouas des Alizés, des Andalousies Atlantiques, des Amazighs. Et bien entendu, la musique pop, rap, reggae, hip-hop, etc.
Cette débauche de festivals fait vider les coffres, déjà, maigrelets, des communes et des mairies. La logistique est onéreuse et les moyens dérisoires. Et les retombées financières de l’organisation des festivals couvrent, rarement, les frais engagés.
Parmi les raisons invoquées par les avocats des manifestations culturelles, la nécessité de conforter l’image d’un Maroc ouvert sur toutes les cultures; un pays d’hospitalité et de tolérance, une nation libre et démocratiquement transparente.
Il n’en reste pas moins qu’il faut, dans la mesure du possible, ne pas inverser les priorités. Le budget du Festival Mawazine de Rabat approche ou dépasse la barre des sept milliards de centimes. C’est énorme. Les écoles et les dispensaires avoisinants manquent, respectivement de fournitures scolaires et de médicaments élémentaires. L’état des rues, des hôpitaux, et la qualité des services publics laissent penser que les villes qui organisent plusieurs festivals, par an, dépassent les frontières de la bonne gouvernance.
Parmi les attraits de la floraison des festivals, dans les pays sous-développés, figure, en haut lieu, selon les esprits mal-pensants, le manque de transparence des opérations comptables. L’organisation d’un festival offre aux organisateurs, sans aucun scrupule, l’opportunité de se faire un pécule ou un pactole. Il est difficile de contrôler et de circonscrire la facturation de l’ambiance et de la transe. Il est impossible de budgétiser l’euphorie, la liesse et l’allégresse.
Le Maroc peut se permettre quelques frasques culturelles. Le pays n’est pas sub-saharien. Mais on doit faire montre de retenue et de décence. « Festivalons» avec sobriété !
L’organisation des festivals ne semble pas avoir été entamée par les crises et les récessions. L’exemple du Maroc, à ce sujet, a de quoi surprendre. Les festivals du film se suivent, se succèdent, se tamponnent, se talonnent, se télescopent : court, moyen et long-métrages. Le théâtre n’est pas en reste : comédie, tragédie, vaudeville, rire et mime. Les danses, dans la chaleur de la nuit et la torpeur du jour. La danse égyptienne, celle des stars d’Al Aaita, de la Guedra et des autres arts populaires. Et la musique, dans toutes ses transes, subjuguant les citoyens dans tous leurs états. Des Gnaouas des Alizés, des Andalousies Atlantiques, des Amazighs. Et bien entendu, la musique pop, rap, reggae, hip-hop, etc.
Cette débauche de festivals fait vider les coffres, déjà, maigrelets, des communes et des mairies. La logistique est onéreuse et les moyens dérisoires. Et les retombées financières de l’organisation des festivals couvrent, rarement, les frais engagés.
Parmi les raisons invoquées par les avocats des manifestations culturelles, la nécessité de conforter l’image d’un Maroc ouvert sur toutes les cultures; un pays d’hospitalité et de tolérance, une nation libre et démocratiquement transparente.
Il n’en reste pas moins qu’il faut, dans la mesure du possible, ne pas inverser les priorités. Le budget du Festival Mawazine de Rabat approche ou dépasse la barre des sept milliards de centimes. C’est énorme. Les écoles et les dispensaires avoisinants manquent, respectivement de fournitures scolaires et de médicaments élémentaires. L’état des rues, des hôpitaux, et la qualité des services publics laissent penser que les villes qui organisent plusieurs festivals, par an, dépassent les frontières de la bonne gouvernance.
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