-
La Maison de la poésie de Tétouan lance sa nouvelle saison culturelle
-
A Lyon, la culture marocaine millénaire s'invite dans la plus grande esplanade d’Europe
-
Les causes nationales dans la poésie du Malhoun au centre d'une conférence dans le cadre du Festival "Malhouniyat"
-
Quand Gad Elmaleh se livre : Entre rires, émotions et attachement profond au Maroc
Le film primé puise son histoire dans le patrimoine populaire, notamment dans les mythes encore vivaces parmi les populations amazighes. Oussayeh ne le fait pas uniquement en tant que narrateur par des images, mais aussi en tant qu’artiste qui marie le mythe au style de narration, en l’occurrence l’humour et la tragédie. Il s’agit, en effet, d’une petite famille composée d’un couple et de la mère du mari. La vie paisible au sein d’une communauté reculée commençait à basculer, lorsque les problèmes du couple s’étaient transformés en un sujet débattu par tous les habitants du village. Les images d’un quotidien terne et monotone deviennent subitement des histoires particulières avec un mouvement accentué. Le couple Fadel et Aïcha vivra ainsi au rythme de disputes continues, notamment après l’arrivée au village d’une très belle femme nommée «Zrayfa».
Par ailleurs, le jury chargé de départager les courts-métrages en lice pour le compte de cette 5ème édition, a choisi le film «Imaging», de son réalisateur Aziz Lmala, mais a aussi souligné la qualité artistique de deux autres films en l’occurrence «La pomme rouge» et «Mariage dans la plage» des jeunes Mourad Khellou et Mohamed Amin Amraoui.
«D’une édition à une autre, nous sentons qu’il y a une avancée concrète qui permet au Festival de constituer un carrefour de tous les professionnels du cinéma du Maroc», a déclaré Mustapha Afakir, directeur de cette manifestation initiée par l’Association marocaine de la recherche et de l’échange culturels.
Cette cinquième édition, à laquelle ont pris part des comédiens, réalisateurs, scénaristes et producteurs, a été marquée par la tenue d’une table ronde autour du thème: «Le rôle des médias dans la promotion du film amazigh». Modérée par le chercheur et écrivain Zayd Ouchna, cette activité a constitué une occasion pour promouvoir et mettre en valeur le film amazigh.