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L'actrice et productrice s'est dite honorée de recevoir cet hommage lors de ce Festival qui prend de l'ampleur au fil des éditions et où elle a déjà été présidente du jury en 2002. "Ce sont vos encouragements, votre amour et votre écoute qui ont fait de moi l'actrice que je suis aujourd'hui", a poursuivi Leila Eloui, émue et les larmes aux yeux.
"Je n'ai pas choisi d'être actrice, mon destin a été le cinéma et j'ai trouvé ma voie dans le 7ème art", a-t-elle confié peu avant son hommage lors d'une conférence de presse, précisant que depuis sa tendre enfance, elle a interprété des rôles au théâtre.
Interrogée sur les productions cinématographiques marocaines, Leila Eloui a estimé que le cinéma marocain est doté d'un style à part puisqu'il réunit à la fois la culture orientale et occidentale, soulignant que le problème de distribution reste le principal obstacle devant la diffusion des films marocains.
L'actrice, qui a su enrichir la production cinématographique égyptienne, a contribué à l'instauration d'une nouvelle vague du cinéma moderne à travers ses rôles distincts, reflétant les problèmes socioéconomiques de la société égyptienne.
Sa vie d'actrice a commencé par une participation remarquable à l'âge de quinze ans, dans le film "Les Misérables" d'Atif Salem avant d'enchaîner sur plusieurs autres films tels que "Parti sans revenir" de Mohamed Khan, "Les Nains vont venir" de Shérif Arafa "Obéissance" d'Atef Tayeb, "Peu d'amour beaucoup de violence" de Raafaat Mihy, "Le Destin" de Youssef Chahine et "J'aime le cinéma" d'Oussama Fawzi. Ce dernier long métrage a été sélectionné parmi les dix meilleurs films égyptiens de la première décennie du 21ème siècle. Elle a déjà été primée dans nombres de festivals dont Le Caire, Montréal, Montpellier, entre autres.
Sa carrière cinématographique s'est enrichie par une participation importante dans des séries télévisées et sur les planches du théâtre.
Lors de cet hommage, le film " J'aime le cinéma" a été projeté à la salle Renaissance. Le Long métrage retrace la vie d'une famille chrétienne vivant dans le quartier de Shubra en 1966 et composée d'un mari orthodoxe copte, son épouse protestante et leurs deux enfants. Le petit Naïm, sept ans, voit son amour pour le cinéma considéré comme un péché par son père qui refuse tout et n'importe quoi.