Dans cette même catégorie, le prix du meilleur scénario est revenu au film "Y de pronto el amanecer" du Chilien Silvio Caiozzi, alors que la meilleure interprétation masculine a été accordée ex-aequo aux Slovaques Jiri Menzel et Peter Simonischek pour leurs rôles dans le film ''The Interpreter''. S'agissant du meilleur rôle féminin, il a été attribué à Noura El Koussour pour son rôle dans le film néerlandais "Layla M".
Pour ce qui est du film documentaire, le Grand prix a été décerné à ''Kuzola'' du français Hugo Bachelet qui relate l'histoire de Lucia, une chanteuse d'origine angolaise qui, pour l'enregistrement de son nouvel album, entreprend un long voyage à travers le monde lusophone (Portugal, Brésil et Angola), mais ce projet de disque lui a offert l'occasion d'une aventure personnelle à la recherche de ses racines. Toujours dans la catégorie documentaire, le prix "Mémoire de l'avenir" est revenu au film "Le voyage de Khadija" du Marocain Tarik El Idrissi.
S'agissant des courts-métrages, le film "Tangente" de Reda Belghiat et Julie Jouve s'est adjugé le Grand prix tandis que la "Mention spéciale" du jury a été remise au film "Une place pour moi" de la Rwandaise Marie Dusabejambo.
Selon l'Afghane Zikria Malala, présidente du jury des courts-métrages, les films primés dans cette catégorie traitent de sujets inhérents à la question d'égalité entre les sexes, le respect de l'autre et le droit à la différence, ajoutant dans une déclaration à la presse que le jury a pris en considération six critères, à savoir le scénario, la réalisation, le jeu d'interprétation des acteurs, le son, l'image et la musique.
Pour sa part, le directeur du Festival, Abdesslam Bouteyeb, a affirmé que l'art en général et le cinéma en particulier constituent une passerelle entre les différentes cultures qui favorise le dialogue et le partage d’expériences à même de renforcer les valeurs universelles de paix et de tolérance. Et d'ajouter que le Festival, qui gagne en maturité et en notoriété au fil de ses éditions successives, a connu cette année une forte affluence des jeunes ayant affiché un engouement surtout pour les ateliers de formation aux métiers du cinéma.
La cérémonie de clôture a été marquée par des hommages rendus à Hafid El Aissaoui, l'un des fondateurs du FICMEC, à Farouk Aznabet, artiste marocain et à la mère de l'acteur marocain Benaissa El Jirari.
Organisé par le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix du 6 au 11 octobre, le festival a opté cette année pour le thème "Le cinéma au pluriel à la mémoire des femmes africaines".