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Ce long métrage qui doit sortir en salle le 5 septembre prochain raconte le calvaire d'une jeune mère-célibataire de 20 ans, qui vit à Casablanca. La jeune cinéaste y aborde plusieurs thèmes de société, dont le déni de grossesse, la fracture sociale au Maroc, ou encore le regard condescendant porté par l’Occident sur les femmes du monde arabe. «J’ai fait ce film parce qu’il me manquait quelque chose dans la représentation des femmes du monde arabe», explique Meryem Benm’Barek.
«Souvent, dans l’art, elles sont représentées comme des femmes victimes du patriarcat et du machisme. C’est en partie vrai, mais penser cette condition ne peut se faire non plus en dehors d’une réflexion sur le contexte économique et social de ces femmes-là», souligne celle qui a su construire son casting où l’on retrouve notamment Sara Elmhamdi Elalaoui qui s’est fait connaître grâce à «Much Loved» de Nabil Ayouch, Sarah Perles qui a participé à «Burnout» de Nour-Eddine Lakmari, en plus de la célèbre Maroco-Belge Lubna Azabal et Hamza Khafif.
Dans un entretien accordé à nos confrères de FDM, Meryem Benm’Barek explique qu’elle n’a aucune limite quant à ses choix de thème dans l’écriture et la conception d’un film. «La patte d’un artiste c’est plutôt la manière dont il s’approprie une thématique. Si, par exemple, on aborde un sujet aussi universel que l’amour, on peut observer qu’entre Roméo et Juliette, Bonnie and Clyde ou encore Harry et Sally, l’histoire se répète mais toujours avec un point de vue, une interprétation du monde et une sensibilité unique et propre à chaque auteur», souligne-t-elle. Et d’ajouter: «Mais il est vrai que je suis en général assez portée sur des sujets qui font appel aux sens. J’aime les films sensibles et sensitifs. Je n’ai pas de thématique “fétiche”; tout dépend des questionnements et des émotions dans lesquels je me trouve à un moment précis de ma vie. Le tout est d’en faire une fiction et de la raconter avec un recul nécessaire qui permet d’universaliser le propos, même s’il s’agit toujours de sa propre interprétation d’une réalité donnée».
Le Valois de diamant, la plus haute distinction du FFF, a été remporté par le film "Shéhérazade", premier long métrage du réalisateur français Jean-Bernard Marlin. Tourné dans les quartiers populaires de Marseille, ce film, qui raconte une rencontre inattendue entre Zachary et Shéhérazade, a remporté également le Prix des étudiants francophones, ainsi que celui de la musique de film. Autres récompenses décernées, le Prix du public est revenu au film français "L'amour flou" de Romane Bohringer et Philippe Rebbot et celui du jury, à "Tout ce qu'il me reste de la révolution" de Judith Davis (France). Créé par les producteurs Marie-France Brière et Dominique Besnehard, le FFA défend un cinéma populaire et subtil et met à l’honneur la Francophonie et les films francophones d’aujourd’hui, ceux du passé mais aussi les talents de demain.