Festival du film éducatif pour les enfants des centres d’estivage

Une 4ème édition entre présentiel et virtuel La 4ème édition du Festival du film éducatif pour les enfants des centres d’estivage aura lieu du 28 au 31 juillet au théâtre Mohammed VI de Casablanca. L'évènement se tiendra cette année en format digital


Libé
Dimanche 25 Juillet 2021

Festival du film éducatif pour les enfants des centres d’estivage
La 4ème édition du Festival du film éducatif pour les enfants des centres d’estivage aura lieu du 28 au 31 juillet au théâtre Mohammed VI de Casablanca. L'évènement se tiendra cette année en format digital et présentiel sous le thème "Notre enfance est notre image", indique un communiqué de l’association "Image pour le patrimoine culturel", organisatrice du festival. 

Cette 4ème édition intervient dans des circonstances exceptionnelles, vécues par la scène artistique et culturelle du Maroc en raison des répercussions de la pandémie du Coronavirus, a souligné la présidente de l'association et du festival, Nadia Akerrouach. "C'est ce qui nous a encouragés à tenir cette édition, à cheval entre le présentiel et le virtuel, en vue de l'ouverture des salles de cinéma et des complexes culturels qui permettront à de grands groupes d'enfants et de jeunes dans les colonies urbaines de bénéficier de spectacles et de rencontres ouvertes avec les artistes, en attendant l'ouverture des colonies nationales", a-t-elle ajouté.

Lors de cette édition, a-t-elle poursuivi, "nous avons opté pour la devise « Notre enfance est notre image », afin de nous focaliser lors de la conférence principale du festival, ainsi que pendant le Master Class et les débats cinématographiques, sur la valeur du cinéma en général, et du film éducatif en particulier, pour consolider une image positive que nous voulons développer chez nos enfants et nos jeunes (...)".

Cinq prix seront attribués lors de cette édition. Il s’agit du Grand Prix, du Prix du jury, ceux de la meilleure enfant actrice et du meilleur enfant acteur, en plus du Prix du public.
Lors de l’édition précédente, entièrement digitale, c’est le film «86 Jours», des réalisateurs Mourad Khalou et Hassan Maanani, qui a remporté le Grand Prix. Présidé par le réalisateur Az El Arab Alaoui, le jury a porté son choix à l’unanimité sur ce film pour «ses scènes et événements exprimés dans une langue cinématographique affinée, utilisant l’esthétique dans un cadre professionnel». ,«86 Jours» relate les changements psychologiques et comportementaux de l’enfant Anas lors du confinement sanitaire imposé par la pandémie du coronavirus. En trois phases essentielles du film, l’enfant embrasse le rôle de spectateur, puis devient sujet d’attraction avant de passer à créateur de spectacle. Le Prix de la meilleure enfant actrice a été attribué à Oumaima Fattah, pour son rôle dans le film «Ce n’est pas ma faute», alors que le Prix du meilleur enfant acteur est revenu à Anas Maanani pour son premier rôle dans le film «86 Jours».

En outre, le jury a décidé de ne pas décerner le Prix du jury « pour des raisons techniques, professionnelles et esthétiques, difficilement définissables au niveau des dix films qui étaient en lice».

Selon Nadia Akerrouache, directrice du festival, «l’association organisatrice de cet évènement croit fortement à l’importance de la formation des jeunes générations dans le domaine de l’image, du développement de leur culture dans ce domaine, leur aptitude à la lire d’une manière correcte, du renforcement de leurs aptitudes cognitives et de communication, ainsi que l’enrichissement de leurs capacités individuelles au niveau de l’analyse, du débat, de l’échange et du développement de leurs talents créatifs». «Nous ne ménageons aucun effort pour que la culture de l’image se renforce davantage dans les esprits des jeunes générations, au lieu de continuer à consommer les images d’une manière superficielle», précise la directrice. «Et cela n’est possible, dit-elle, qu’à travers l’assiduité et la continuité de notre travail en compagnie d’une équipe de professionnels aguerris, réunissant des experts pédagogiques et cinématographiques. D’autant que le travail à l’intérieur des colonies de vacances, en tant qu’espaces ouverts, est susceptible d’implanter une éducation dynamique, englobant le culturel et le créatif».

Mehdi Ouassat


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