Fès danse festival : Quand des phénomènes étranges… envahissent le monde de la culture et de l'art

Lundi 1 Novembre 2010

Fès danse festival : Quand des phénomènes étranges… envahissent le monde de la culture et de l'art
Habitué à assister ou à entendre parler de certains phénomènes qui frisent l'indécence dans certains lieux privés, les acceptant parfois malgré leurs influences nocives sur les composantes de la société, le citoyen marocain n'arrive pas à admettre que ces phénomènes envahissent le monde de l'art et de la culture. Ce monde que fréquentent des familles respectueuses des valeurs humaines et morales, particulièrement quand elles sont accompagnées de leurs enfants. Ces situations mettent bon nombre de familles dans l'embarras et  heurtent leur sensibilité. Mais elles peuvent également donner l'occasion à certaines composantes de la société d'assister à l'événement pour une raison ou une autre.
Des circonstances pareilles ont été vécues récemment lors de la première soirée de la 4ème édition du Fès danse festival, qui a eu lieu à l'espace " Houria ".
 En effet, nous avons assisté à des scènes pratiquement obscènes interprétées par Themedanse (France), sous le couvert de la danse corporelle. Un spectacle qui a fait fuir de nombreux spectateurs lorsque certaines artistes ont commencé à se débarrasser de leurs tenues légères. A croire que le complexe se transformait en lieu de " strip-tease ".
Des instants dont nous refusons de publier des  photos, pudeur oblige.
Il n'empêche qu'il faut rendre à César ce qui lui appartient, à savoir que le  public a apprécié à sa juste valeur le spectacle présenté lors de la seconde journée par " Ruh " (Belgique). Portant de costumes spécifiques à chaque numéro, les artistes ont dansé sur des rythmes de musique berbère du Moyen Atlas, mais aussi de la musique andalouse, concluant sur des airs de danse " Raggada " qui a enflammé l'assistance et laissé de bonnes impressions. A travers ces danses interprétées merveilleusement, le patrimoine musical national connaît désormais une dimension internationale.
Le Festival a pris fin avec une danse où l'expression du corps est dédiée à l'amour.
Dans l'ensemble, cette édition a laissé planer des interrogations sur  l'avenir de ce Festival et les surprises qui peuvent gêner ou choquer l'opinion publique.  

HASSAN ATAICHE

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