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La transformation de Poste Maroc en Société anonyme n’aura finalement pas profité à ses salariés. A preuve, le nombre de sit-in et de débrayages qu’ils ont organisés depuis l’annonce de cette transformation, pour défendre leurs revendications, acquis et droits. Notamment la grève tenue hier à Casablanca qui a été suivie d’un sit-in de protestation devant la Poste principale, place Mohammed V et à laquelle a appelé le bureau régional du Syndicat national des postes et télécommunications, affilié à la FDT.
Quelles sont les raisons de cette grève au niveau de Casablanca ?, Mohamed Al Ammmouri, secrétaire du bureau national dudit syndicat, les résume ainsi: le désengagement incompréhensif et inexpliqué de la Direction générale de Barid Al Maghrib quant aux accords des 16 et 22 janvier 2010 passés avec les secrétaires généraux de la FDT et de la CDT. Alors que les postiers de Casablanca dont ceux des Pôles courrier et messagerie s’attendaient à ce qu’ils puissent bénéficier des dispositions et mesures de ces deux accords et que justice leur soit rendue, eux qui représentent 60% du chiffre d’affaires de la Société, Poste Maroc persévère dans sa politique de deux poids deux mesures, ne leur accordant aucun intérêt, a-t-il poursuivi.
Il fait également endosser toute la responsabilité de la situation actuelle à la Direction générale qui, au lieu de respecter ses engagements, préfère faire dans l’ignorance et la fuite en avant, ce qui n’apaisera nullement la tension au sein des postiers. Pour sa part, Mohamed Boudad de la CDT a indiqué que cette grève se justifie par le non-respect de Poste Maroc de l’accord commun du 19 juillet 2009 entre la Société et les syndicats dans le cadre du dialogue social. Conformément à cet accord, les salariés de Barid Al Maghrib devaient, entre autres, bénéficier d’une augmentation nette de 500 DH avec effet rétroactif à partir du 1er juillet 2009, d’une couverture médicale complémentaire et la titularisation de 325 temporaires , a fait savoir Mohamed Boudad.
D’un autre côté, après ce débrayage régional, les deux syndicats des postiers de la FDT et de la CDT ont décidé d’observer une grève nationale de 48h, les 10 et 11 février prochain et de tenir un sit-in de protestation d’une heure à partir de 11h devant le siège du Parlement.
Selon un communiqué conjoint des deux centrales, cette action trouve ses origines dans la suspension, pendant presque 9 semaines, du dialogue social par Barid Al Maghrib et le non-respect de ses engagements de nature à améliorer la situation matérielle des postiers.
Rappelons que le projet de loi portant transformation de Poste Maroc en société anonyme, a été adopté le 15 décembre, par le Parlement.
Le changement de statut devait permettre à Poste Maroc de moderniser ses structures et renforcer sa compétitivité et son indépendance dans un environnement de plus en plus compétitif.
Il avait également pour objectif de permettre à Barid Al Maghrib de diversifier ses services et ses activités en tant que société de participation et de renforcer ses capacités sur les plans stratégique, financier et de gestion.
Quelles sont les raisons de cette grève au niveau de Casablanca ?, Mohamed Al Ammmouri, secrétaire du bureau national dudit syndicat, les résume ainsi: le désengagement incompréhensif et inexpliqué de la Direction générale de Barid Al Maghrib quant aux accords des 16 et 22 janvier 2010 passés avec les secrétaires généraux de la FDT et de la CDT. Alors que les postiers de Casablanca dont ceux des Pôles courrier et messagerie s’attendaient à ce qu’ils puissent bénéficier des dispositions et mesures de ces deux accords et que justice leur soit rendue, eux qui représentent 60% du chiffre d’affaires de la Société, Poste Maroc persévère dans sa politique de deux poids deux mesures, ne leur accordant aucun intérêt, a-t-il poursuivi.
Il fait également endosser toute la responsabilité de la situation actuelle à la Direction générale qui, au lieu de respecter ses engagements, préfère faire dans l’ignorance et la fuite en avant, ce qui n’apaisera nullement la tension au sein des postiers. Pour sa part, Mohamed Boudad de la CDT a indiqué que cette grève se justifie par le non-respect de Poste Maroc de l’accord commun du 19 juillet 2009 entre la Société et les syndicats dans le cadre du dialogue social. Conformément à cet accord, les salariés de Barid Al Maghrib devaient, entre autres, bénéficier d’une augmentation nette de 500 DH avec effet rétroactif à partir du 1er juillet 2009, d’une couverture médicale complémentaire et la titularisation de 325 temporaires , a fait savoir Mohamed Boudad.
D’un autre côté, après ce débrayage régional, les deux syndicats des postiers de la FDT et de la CDT ont décidé d’observer une grève nationale de 48h, les 10 et 11 février prochain et de tenir un sit-in de protestation d’une heure à partir de 11h devant le siège du Parlement.
Selon un communiqué conjoint des deux centrales, cette action trouve ses origines dans la suspension, pendant presque 9 semaines, du dialogue social par Barid Al Maghrib et le non-respect de ses engagements de nature à améliorer la situation matérielle des postiers.
Rappelons que le projet de loi portant transformation de Poste Maroc en société anonyme, a été adopté le 15 décembre, par le Parlement.
Le changement de statut devait permettre à Poste Maroc de moderniser ses structures et renforcer sa compétitivité et son indépendance dans un environnement de plus en plus compétitif.
Il avait également pour objectif de permettre à Barid Al Maghrib de diversifier ses services et ses activités en tant que société de participation et de renforcer ses capacités sur les plans stratégique, financier et de gestion.
