Fatima Boubekdi : L'écriture du scénario demeure un problème commun aux courts et longs métrages


Jeudi 3 Janvier 2019

Les courts métrages sont confrontés, au même titre que les longs, au problème de l'écriture du scénario, a affirmé la réalisatrice marocaine Fatima Boubekdi. ‘’Nous devrons nous intéresser plus au développement de l'écriture du scénario, notamment dans le cadre des ateliers organisés en marge des festivals’’, a-t-elle souligné dans une déclaration à la MAP, en marge de la cinquième édition du Festival du cinéma en plein air de Taza organisée sous le thème ‘’Le cinéma au service des causes de la patrie’’. La réalisatrice marocaine, qui a présidé le jury de ce festival, a indiqué que le court métrage ‘’est plus difficile que le long dans la mesure où le réalisateur est appelé à véhiculer un message en quelques minutes, en s'assurant de la qualité du travail au niveau technique et de la performance, notamment’’. ‘’Nous devrons nous réjouir que nos jeunes continuent à s'intéresser au cinéma au vu de ce qui se passe à travers le monde, où beaucoup d'autres sont influencés par d'autres courants’’, a-t-elle précisé, ajoutant que la présidence d'un jury de festival de courts métrages ‘’n'est pas de tout repos’’ en ce sens que les participants en lice cherchent à s'adjuger un prix pour commencer leur carrière. ‘’Ce genre de festival  est la preuve que le cinéma marocain n'est pas mort comme le prétendent certains’’, a tenu à souligner la réalisatrice connue pour les célèbres séries télévisées ‘’Hdidane” et ”Romana et Bartal”.
Une dizaine de courts métrages réalisés par de jeunes artistes ont pris part à la compétition officielle de ce festival, organisé par le Club théâtre et cinéma de Taza, avec le soutien du Centre cinématographique marocain (CCM) et en partenariat avec le Conseil régional de Fès-Meknès et les conseils provincial et communal de Taza.  Au menu, ont figuré également des ateliers sur les techniques de prise de vue, le tournage et la peinture, des expositions de photos et d’arts plastiques ainsi qu’une cérémonie de signature de l’ouvrage '’Figures du Maroc cinématographique’’ du critique Ahmed Sijlmassi.
La conférence du festival était consacrée au sujet du ‘’Cinéma marocain et diplomatie parallèle : absence ou présence ?’’. En marge des projections en plein air, qui ont eu lieu à Taza, Tahla, Oued Amlil et Bni Lent, les organisateurs ont programmé une rencontre  avec la réalisatrice Fatima Boubekdi et ont rendu des hommages à l’actrice Aicha Mahmah, au critique de cinéma Ahmed Sijilmassi et au champion du kick-boxing Hassan Skirej.
Selon les organisateurs, le Festival du cinéma en plein air de Taza vise à contribuer à l’animation culturelle et artistique de Taza et région et de rapprocher le cinéma des populations des quartiers et villages marginalisés, des centres socio-éducatifs, des internats et des centres de détention.


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