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Adaptation des livres autobiographiques “Prière à la lune” (2006) et “Enfin, je peux marcher seule” (2011) de la Marocaine Fatima Elayoubi, le film de Philippe Faucon raconte, dans un style épuré et sans pathos, la vie de ces femmes qui restent souvent des invisibles. “Ce qui m’intéressait, c’était de montrer ces femmes qui n’ont pas beaucoup de place sur les écrans, qu’on ne voit pas très souvent, et de raconter cette espèce d’entêtement, d’obstination, ce quotidien qui est le leur”, a expliqué à l’AFP le réalisateur lors du dernier Festival de Cannes. “Ce sont des situations qui m’intéressent parce qu’elles me renvoient à ma propre histoire familiale”, ajoutait le cinéaste né au Maroc, qui expliquait “avoir eu des grands-parents qui ne parlaient pas le français, une mère qui ne parlait pas le français dans son enfance
D’autre part, le film franco-turc “Mustang”, ode à la liberté racontant l’odyssée de cinq sœurs adolescentes en Turquie, a reçu les prix du meilleur premier film, du meilleur scénario, du meilleur montage et de la meilleure musique.
Les Césars ont fait une belle part à la diversité, a estimé le sociologue et historien Gérard Noiriel, pour qui les films français “rendent de plus en plus compte du caractère pluriel de notre société”.
Loin de tout stéréotype, le rôle d’une diva à la voix de casserole dans “Marguerite”, de Xavier Giannoli, a valu à Catherine Frot le César de la meilleure actrice. Le film a aussi été récompensé pour ses costumes, son décor et son son. Regard pétillant, visage rond et pommettes hautes, cette actrice pimpante de 59 ans s’est taillé une stature d’actrice populaire depuis “Un air de famille” (1996). Elle a dédié son prix au personnage de Marguerite, héroïne “à la fois tragique et dérisoire”.