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Source de fierté pour leur haute symbolique culturelle, les médinas ont besoin aujourd'hui d'actions de réhabilitation et de mise à niveau à même de protéger l'immense patrimoine historique qu'elles abritent, a insisté le maire de Rabat, qui intervenait lors de la première session thématique du Réseau intercommunal des médinas (RIT-M), lancé dans le cadre du programme allemand "Coopération des villes et des municipalités (CoMun/GIZ)", mené dans les pays du Maghreb.
C'est cet héritage de grande valeur qui a valu à 8 villes du Maroc d'être classées sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l'Unesco, auxquelles s'est ajoutée récemment la ville de Rabat, a rappelé M. Oualalou, soulignant l'impératif d'œuvrer à la préservation de cet acquis et de remédier aux problèmes qui subsistent, notamment en ce qui concerne les bidonvilles et les bâtiments menaçant ruine.
Présentant le Réseau RIT-M, le coordinateur du programme CoMun/GIZ au Maroc, Fabio Germano, a expliqué que la mission du Réseau, qui regroupe 9 villes marocaines et dont la deuxième phase a démarré en mai dernier, consiste, entre autres, à valoriser les médinas des villes membres, en tant que "riche réservoir de savoir-être et de savoir-vivre".
Il s'agit aussi, a-t-il ajouté, de promouvoir l'échange d'expériences et de bonnes pratiques en vue de trouver des réponses aux problématiques qui se posent pour les médinas, dans le cadre de partenariats qui restent à nouer avec les institutions et les ministères compétents.
Selon Tarik Harroud, architecte à l'Institut national d'aménagement et d'urbanisme (INAU), chargé de la mise en place du RIT-M, l'ambition affichée est de faire du Réseau une plateforme de partage entre toutes les parties prenantes, en particulier les municipalités, les administrations, les universités et la société civile, pour qu'elles puissent contribuer efficacement au chantier de réhabilitation des médinas.