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Le film marocain Ales du réalisateur Faiçal Ben a remporté, jeudi soir à New Delhi, le prix du meilleur court métrage arabe de la 7ème édition du Festival international du film de Delhi (DIFF).
Le film raconte l'histoire d’Ales, une femme d’une quarantaine d’années qui revient sur son viol, un traumatisme qu’elle porte en elle depuis ses 5 ans. De retour sur le lieu de son enfance, Ales adulte conduit le spectateur depuis le vécu du drame jusqu’à sa propre délivrance à travers d’ellipses et de représentations culturelles marocaines.
"L’idée de ce film m’est venue à la lecture d’un article qui m’avait profondément marqué, racontant l’histoire sordide du viol et du meurtre d’une enfant. J’ai souhaité traiter ce phénomène dramatique qui touche beaucoup trop d’enfants au Maroc et à travers le monde", a confié à la MAP le réalisateur. « Le film est un appel à la justice que j’ai souhaité faire dans un contexte où les victimes sont la plupart du temps condamnées au silence, et où trop souvent les violeurs ne sont punis que par quelques mois de prison », a exprimé Faiçal Ben.
"Ales signifie être humain en amazigh. En choisissant de baptiser la petite fille du film de ce nom, j’ai souhaité ainsi suggérer à la fois l’universalité du sujet traité et sa spécificité nationale", a-t-il dit. "Je suis extrêmement fier d'être primé ce soir dans un grand festival international. Je suis aussi heureux de représenter le Maroc et d'échanger avec de grands cinéastes et acteurs issus des quatre coins du monde", a dit le jeune réalisateur de 33 ans.
La 7ème édition du DIFF 2018, qui s'est déroulée du 14 au 18 octobre dans la capitale indienne, a été marquée par la projection de 194 films. Elle a consacré une place de choix au cinéma arabe pour la troisième année consécutive, avec une sélection de 30 films.
Le film raconte l'histoire d’Ales, une femme d’une quarantaine d’années qui revient sur son viol, un traumatisme qu’elle porte en elle depuis ses 5 ans. De retour sur le lieu de son enfance, Ales adulte conduit le spectateur depuis le vécu du drame jusqu’à sa propre délivrance à travers d’ellipses et de représentations culturelles marocaines.
"L’idée de ce film m’est venue à la lecture d’un article qui m’avait profondément marqué, racontant l’histoire sordide du viol et du meurtre d’une enfant. J’ai souhaité traiter ce phénomène dramatique qui touche beaucoup trop d’enfants au Maroc et à travers le monde", a confié à la MAP le réalisateur. « Le film est un appel à la justice que j’ai souhaité faire dans un contexte où les victimes sont la plupart du temps condamnées au silence, et où trop souvent les violeurs ne sont punis que par quelques mois de prison », a exprimé Faiçal Ben.
"Ales signifie être humain en amazigh. En choisissant de baptiser la petite fille du film de ce nom, j’ai souhaité ainsi suggérer à la fois l’universalité du sujet traité et sa spécificité nationale", a-t-il dit. "Je suis extrêmement fier d'être primé ce soir dans un grand festival international. Je suis aussi heureux de représenter le Maroc et d'échanger avec de grands cinéastes et acteurs issus des quatre coins du monde", a dit le jeune réalisateur de 33 ans.
La 7ème édition du DIFF 2018, qui s'est déroulée du 14 au 18 octobre dans la capitale indienne, a été marquée par la projection de 194 films. Elle a consacré une place de choix au cinéma arabe pour la troisième année consécutive, avec une sélection de 30 films.