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Mardi, un nouvel attentat a fait au moins quinze morts - dont une jeune femme de 22 ans employée par l'Organisation internationale des migrations (OIM) et autant de blessés - au département des réfugiés et rapatriés. Pendant plus de cinq heures, les forces de l'ordre ont bataillé pour reprendre le contrôle du bâtiment. Elles ont tué deux assaillants, le troisième s'étant fait sauter à l'entrée.
L'opération n'a pas été revendiquée. Mais les talibans ont affirmé n'y être pour rien, désignant implicitement le groupe Etat islamique. L'EI a pris position début 2015 en Afghanistan depuis la province du Nangarhar, dont Jalalabad est la capitale. Située à 70 km de la frontière pakistanaise, Jalalabad est la première étape des Afghans de retour d'exil et accueille beaucoup de déplacés des districts alentour. Samedi une école de sages-femmes avait été attaquée pendant près de sept heures, faisant trois morts parmi les gardes.
Depuis le printemps, les attentats-suicides se répètent à Jalalabad avec des opérations majeures pratiquement toutes les semaines, comme celle qui a visé le 1er juillet la communauté sikhe (21 morts dont 17 Sikhs) et tué l'un de ses principaux représentants, Atvar Singh, candidat aux prochaines élections législatives.












