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C'est une quête autant esthétique que métaphysique tout à fait originale au quelle nous invite Moustapha Belkouch dans cette exposition, la première du genre au Maroc. Peintre réaliste qui devint brutalement non figuratif, ses tableaux se construisaient en paysages oniriques avec des fentes, des creux, des anfractuosités, des coupures. Seule la couleur unifiait ces coulées magmatiques qui semblaient bien tourmentées.
La peinture de Belkouch nous convie à la recherche d'une unité au-delà de la diversité des formes possibles. "C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche. L'artiste va vers l'inconnu par des chemins qu'il ignore. Sa peinture est un espace de questionnement et de méditation où l'essence qu'on lui prête peut venir se faire et se défaire.", explique le peintre.
Le travail de Belkouch est une exploration. Une expression du subconscient et de l'énergie intérieure. La seule chose qu'on sait, c'est que l'on a été charmé. De toute évidence, il faudra y revenir, y replonger. Non pas dans l'optique d'élucider le mystère, mais dans l'espoir de perpétuer la poésie.
Jusqu’au 18 janvier 2009 à la Galerie d’art Agora à Marrakech.









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