Exposition collective de dessins à «L’Atelier 21» : Lignes sans brides

Mardi 29 Mai 2012

Exposition collective de dessins à «L’Atelier 21» : Lignes sans brides
La galerie l’Atelier 21 organise une importante exposition collective, consacrée au dessin, du 29 mai au 20 juillet 2012. Intitulée « Lignes sans brides », cette exposition  marque un événement, en ce sens qu’elle est dédiée à une forme d’expression artistique rarement donnée à voir au Maroc : le dessin. Pourtant, cette forme artistique a intéressé au plus haut point les artistes marocains, comme l’attestent les 18 participants à l’exposition. Une partie importante de l’œuvre des fondateurs de la peinture moderne au Maroc, à l’instar de Farid Belkahia, André Elbaz et Saad Ben Cheffaj, est consubstantielle au dessin. Cette expression occupe une place essentielle dans la démarche artistique des peintres de la deuxième génération, comme Abdelkebir Rabi, Fouad Bellamine, Houssein Miloudi et Mustapha Boujemaoui. Les peintres de la troisième génération, Mahi Binebine, Yamou et Mohamed Mourabiti ne sont pas désintéressés du dessin. Et enfin les artistes contemporains, ainsi que les jeunes peintres, ouvrent de nouvelles possibilités d’expression au dessin, comme en témoignent les œuvres de Hicham Benohoud, de Mohamed El Baz, de Safaa Erruas, de Chourouk Hriech, de Majida Khattari, de Zakaria Ramhani, d’Ilias Selfati et de Younès Khourassani.
Dans la préface du catalogue de l’exposition « Lignes sans brides », le critique d’art Abderrahmane Ajbour écrit : « Cette collection de dessins est un vrai trésor. On n’a jamais eu l’occasion de les voir, même partiellement, sinon sous forme d’échos que l’on retrouve, par ci, par là, dans les peintures et les photographies de certains des artistes présentés. On peut tout de même penser qu’ici des dessins jouent clairement le rôle de matrice, ou du moins de source nourricière à des toiles vivantes – antérieures ou postérieures, peu importe ! mais qui portent la trace d’une correspondance indéniable. En faveur de l’esprit de cohérence, d’équilibre ou de complémentarité, ils surprennent par les passerelles qu’ils instaurent entre les genres et par leur autonomie esthétique incontestable. Ces dessins portent le témoignage d’une séquence importante des arts plastiques du Maroc… »
Le peintre Ingres affirme que « Le dessin est la probité de l’art ». Cette exposition en est la preuve et la marque patente de la place que le dessin occupe dans les arts plastiques au Maroc.

Libé

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