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On ne présente plus Nabili, pas plus que son travail pigmenté de sable et de signes. Dans cette exposition, il nous présente des travaux récents où le sable se confond avec la matière et le signe avec une écriture à la fois abstraite et imagée où l’humain n’est jamais loin. Les bleus et les ocres sont toujours là et c’est comme s’ils avaient gagné en liberté pour accepter d’accueillir la lumière d’autres couleurs. Il est difficile de faire parler Nabili de sa peinture ! Dans son atelier à Benslimane, il ouvre grand les bras et me dit : «Voilà, c’est là ce que j’avais à dire».
Et me voici dans son univers, livrée à moi-même. Je fais un premier tour d’horizon puis un deuxième, je monte et descends, plusieurs fois. Je feuillette les toiles, je veux tout voir et me laisse entraîner par des associations certainement pas libres. Les signes émergeant de la matière comme sortant de la mémoire de l’humanité m’invitent à des morceaux d’histoire pleins de couleurs.
Et puis « la petite histoire » de l’exposition commence à se monter. Mes pas deviennent plus rapides allant des courbes aux arabesques, des points aux cercles, des bleus au bleu nuit, des orangers aux ocres, des ocres aux ocres brûlés, des traits aux signes, des silhouettes aux visages. Et c’est dans le silence que Nabili prend chaque toile élue, la scrute attentivement et la réserve.
Il est sorti quelquefois de son mutisme pour refuser énergiquement que certaines toiles quittent l’atelier prétextant qu’elles n’étaient pas prêtes. Mais je ne sais qui des toiles ou de lui n’était pas prêt !
Et voilà un ensemble de toiles rassemblées à même le sol liées par ce fil indicible qui nous présente un petit peu l’univers sensible de Nabili.
Tantôt dense, tantôt minimaliste chaque travail reste intrinsèquement poétique, dialoguant avec son regardant, le rappelant même, s’il s’en distrait.
Et me voici dans son univers, livrée à moi-même. Je fais un premier tour d’horizon puis un deuxième, je monte et descends, plusieurs fois. Je feuillette les toiles, je veux tout voir et me laisse entraîner par des associations certainement pas libres. Les signes émergeant de la matière comme sortant de la mémoire de l’humanité m’invitent à des morceaux d’histoire pleins de couleurs.
Et puis « la petite histoire » de l’exposition commence à se monter. Mes pas deviennent plus rapides allant des courbes aux arabesques, des points aux cercles, des bleus au bleu nuit, des orangers aux ocres, des ocres aux ocres brûlés, des traits aux signes, des silhouettes aux visages. Et c’est dans le silence que Nabili prend chaque toile élue, la scrute attentivement et la réserve.
Il est sorti quelquefois de son mutisme pour refuser énergiquement que certaines toiles quittent l’atelier prétextant qu’elles n’étaient pas prêtes. Mais je ne sais qui des toiles ou de lui n’était pas prêt !
Et voilà un ensemble de toiles rassemblées à même le sol liées par ce fil indicible qui nous présente un petit peu l’univers sensible de Nabili.
Tantôt dense, tantôt minimaliste chaque travail reste intrinsèquement poétique, dialoguant avec son regardant, le rappelant même, s’il s’en distrait.