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Issu d'une famille d'artistes, avec un géniteur « mâalem » dans la sculpture sur marbre, le jeune Abdelkrim suit sa vocation première, celle d'immortaliser sur toile ses sensations, ses projections et ses visions sous le sceau du réalisme.
Son apprentissage, il le fera en suivant des études académiques des arts graphiques et décoration à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Tétouan. Et après les premiers prix récoltés à divers concours de peinture ici et là, Abdelkrim Belamine s'affirme rapidement comme l'artiste par excellence de l'authenticité et farouche défenseur des valeurs ancestrales du patrimoine.
Et comme pour mieux veiller sur cette authenticité, Belamine fait preuve d'une fidélité à son style sans jamais dévier, contrairement à beaucoup d'autres qui s'en sont écartés pour s'immerger dans l'impressionnisme ou l'expressionnisme en intégrant des éléments nouveaux pas toujours de bon aloi.
Son empreinte, véritable cachet connu et reconnu, est une sacrée référence dans l'art pictural national et qui a franchi les frontières du Royaume tant elle s'impose par son enracinement dans notre substrat.
Sa signature, facilement reconnaissable car désormais prestigieuse, est recherchée. Et même guettée pour la plus grande joie de ses innombrables sympathisants et qui ne manqueront pas d'affluer à la Galerie Ces Arts pour découvrir ses nouvelles toiles, « un travail sorti d'une plongée dans ce Maroc immuable des temps immémoriaux où les plus belles choses continuent de se caractériser par leur simplicité » comme il tient à le souligner. Façon respectable - et remarquable - de revisiter un patrimoine fréquemment agressé par des « explorateurs », (sic) en quête de terres d'échouage pour marquer leur nouveau territoire.
Point d'investigation de cette nature chez Belamine tout heureux et apaisé de scruter le seul rivage légué par ses illustres devanciers dans le figuratif, source inépuisable d'inspiration.
Le Belamine du XXI siècle vit aujourd'hui accroché à des édifices grandioses qui renferment des beautés architecturales et géométriques uniques. Et sous la grâce de son toucher, medersas, murailles, grandes portes défilent dans une procession presque religieuse pour nous rappeler notre appartenance à ce Maroc millénaire jamais sorti de sa riche époque.
De par l'admiration de ses toiles, on sort rassuré et rasséréné de vivre encore dans le plus beau pays. Comment dès lors ne pas lui décerner l'Oscar ou plutôt le César de l'art figuratif?