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A Bagdad une autre attaque s’est déroulée dans le quartier de Shaab, dans le nord de la capitale, où deux voitures piégées ont explosé dans une zone commerciale faisant au moins cinq morts et 17 blessés. Les sept autres explosions ont eu lieu dans les quartiers de Bayaa, Baladiyat, Machtal, Hourriya et Dora à Bagdad et à Saba al-Bur, une banlieue nord de la capitale ainsi qu’à Nahrawan, au sud de la capitale. A Machtal, l’attaque a ciblé une gare routière tandis qu’à Bayaa, Doura et Saba al-Bur, ce sont des zones commerciales qui ont été touchées. Pour limiter le risque d’attentats à la voiture piégée, les autorités irakiennes avaient mis en place le mois dernier une circulation alternée à Bagdad, sans que cette mesure ne parvienne à enrayer la spirale de violences.
Ces nouvelles attaques surviennent alors que l’Irak connaît ses pires violences depuis cinq ans, quand le pays sortait d’un conflit confessionnel sanglant entre sunnites et chiites, et alors que la guerre en Syrie voisine fait craindre un débordement transfrontalier. Cette recrudescence des violences coïncide avec un mécontentement croissant de la minorité sunnite, au pouvoir sous Saddam Hussein, à l’encontre du gouvernement dominé par les chiites, accusé en particulier de multiplier les arrestations arbitraires.
L’ONU et de nombreux diplomates ont appelé le gouvernement du Premier ministre chiite Nouri al-Maliki à adopter des réformes pour éviter une plus grande marginalisation des sunnites qui risque de favoriser leur recrutement par les groupes extrémistes. La paralysie de l’appareil politique, associée à une corruption endémique et à une défaillance des services publics, contribuent à alimenter l’instabilité dans le pays
AFP