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Alors que l’UMP se débat dans d’incessantes querelles internes, Nicolas Sarkozy multiplie les signes d’un retour possible dans l’arène publique, non pour «la petite actualité politique», a-t-il fait valoir, mais pour «la France».
L’ancien chef de l’Etat a effectué mercredi sa deuxième sortie publique dans le pays depuis sa défaite, en Haute-Savoie, officiellement pour décorer de la légion d’honneur l’ancien député UMP Claude Birraux.
L’ex-président en a surtout profité pour mettre en scène un déplacement rappelant ceux qu’il avait l’habitude d’effectuer, chaque année, sur le plateau des Glières pour rendre hommage à la Résistance.
Alors veut-il revenir pour la présidentielle de 2017? «Parfois, quand les gens réfléchissent, ils se demandent s’il ne faut pas quelqu’un au-dessus de la mêlée», ce «quelqu’un» pouvant bien sûr être lui-même, même si, prudent, il n’en dit pas plus.
Aucun des sarkozystes ne s’aventure à dire à voix haute que leur champion va revenir. Encore trop tôt, encore trop incertain. «Il reste plus de trois ans avant la prochaine présidentielle. On ne sait pas comment vont évoluer les choses, quel sera l’état du pays en 2017», affirme l’un de ses proches.
Selon ses amis, M. Sarkozy ne pourrait revenir que si François Hollande était affaibli, l’UMP sans leader, la menace Front national réelle... Pour juger aussitôt que cette configuration commence à prendre forme alors que le principal parti d’opposition, divisé entre copéistes, fillonistes et non-alignés, vient encore d’être agité de soubresauts suite aux propos de François Fillon sur le FN et que Marine Le Pen ne cesse de progresser dans les sondages.
«De toute façon, la seule question qui vaille est: les Français le voudront-ils?», dit un autre, qui relève que M. Sarkozy pourrait également être «empêtré» dans les affaires de justice dans lesquelles son nom est cité.
«Sarkozy est au taquet. Bien sûr qu’il a envie de revenir», confiait récemment à l’AFP un de ses visiteurs réguliers. «Mais pour lui, le parti, c’est fini, il a d’autres ambitions, il se place au-dessus».
Dans ses locaux parisiens, l’ancien président reçoit beaucoup. Surtout de jeunes élus. Parmi eux, Gérald Darmanin, 30 ans, député du Nord, proche de Xavier Bertand. Mardi, il a déjeuné pour la quatrième fois rue de Miromesnil, avec quatre autres élus de sa région. «Il est très à l’écoute, très combattif», rapporte le député.