
Dans une déclaration à MAP-Madrid, l'avocat de la famille Abdélkebir Tabih, a souligné mercredi que la famille a décidé d'ester la chaîne devant la justice espagnole pour "avoir porté atteinte à sa vie privée et publié des images dans l'objectif de manipuler l'opinion publique espagnole" sur la question du Sahara marocain.
Me Tabih a, dans ce sens, ajouté que la diffusion de cette photo a porté un grand préjudice moral aux membres de cette famille, ce qui constitue une violation flagrante de la Constitution espagnole et de la loi relative au secteur audiovisuel.
"Antena 3" avait diffusé la photo de ce crime perpétré au quartier Sidi Moumen à Casablanca en janvier dernier, la faisant passer pour une image de la +répression+ des autorités marocaines lors des événements survenus récemment à Laâyoune, a-t-il dénoncé, faisant observer que l'objectif de cette dérive mensongère est de manipuler l'opinion publique espagnole vis-à-vis de la question du Sahara.
La photo publiée par la chaîne espagnole a été prise par un photographe-journalise au quotidien Al Ahdat Al Maghribiya lors de sa couverture, en janvier dernier, d'un meurtre commis à Casablanca et qui a été publiée dans le journal, le 29 du même mois.
Par ailleurs, les deux citoyens Marocains, M.Abdessalam Ansari et Mme Bouâsriya Al Ghalia Ben Ahmed, que l'agence espagnole "Europa Press" avait donnés pour morts lors des événements de Laâyoune, ont décidé de porter plainte auprès de la justice espagnole contre cette agence pour la publication de cette information dénuée de tout fondement.
L'avocat des intéressés a déclaré mercredi à la MAP-Madrid, que les deux citoyens vont porter plainte devant un tribunal de Madrid pour la publication de cette "fausse information" faisant état de leur mort aux mains des forces de l'ordre lors des événements survenus à Laâyoune.
Cette plainte, a expliqué Me Abdelfattah Zahrach, sera également l'occasion de dénoncer l'exploitation de ces deux Marocains dans la propagande politique menée par les médias espagnols dans l'objectif de porter atteinte à l'image du Maroc auprès de l'opinion publique espagnole.
L'agence espagnole "Europa press" avait publié le 17 novembre dernier une information erronée selon laquelle Abdessalam Ansari et Bouâsriya Al Ghalia Ben Ahmed auraient été tués par les forces de l'ordre marocaines lors des événements de Laâyoune.