-
Cancer du col de l'utérus : Les Etats-Unis approuvent un outil de dépistage à domicile
-
Détention de Sansal: Ses filles "impuissantes" en République tchèque
-
Le président Trump s'émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières
-
L'Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan : Islamabad dénonce un appel "désespéré"

Le vote des 611 députés du Bundestag (Chambre basse du Parlement) doit débuter à 09h00 (08h00 GMT). Il se tiendra à bulletin secret et le résultat est attendu dans la matinée.
Angela Merkel, 59 ans, qui dirige depuis 2005 la première puissance économique européenne, devrait être élue très facilement: sa nouvelle majorité dispose de 80% des sièges du Bundestag.
Son parti, l'Union chrétienne-démocrate CDU et sa branche bavaroise CSU, comptent en effet 311 sièges à l'issue des élections du 22 septembre, et le Parti social-démocrate (SPD), avec qui elle a conclu un accord de coalition, 193 sièges, soit 504 sièges au total.
Mercredi matin, elle interviendra devant les députés avant le sommet européen de Bruxelles du lendemain, puis dînera à Paris pour son premier déplacement à l'étranger, en France comme le veut la tradition.
Son nouveau chef de la diplomatie, Frank-Walter Steinmeier (SPD), sera du voyage.
La chancelière a promis lundi que les conservateurs, qui disposeront des principaux leviers du pouvoir, seraient "un partenaire juste" dans cette alliance avec l'adversaire d'hier.
En tout état de cause, durant la gestion de la crise de l'euro, les deux camps alors rivaux ont tiré dans le même sens, le SPD votant tous les plans de sauvetage présentés par Mme Merkel.
"Une grande coalition est une coalition pour de grandes tâches", a-t-elle insisté, affirmant qu'elle voulait s'assurer que les gens aillent mieux en 2017 qu'aujourd'hui, comme elle l'a promis durant sa campagne.
Le chef du SPD, Sigmar Gabriel, hérite du titre honorifique de vice-chancelier et prendra la tête d'un grand ministère de l'Economie et de l'Energie.
Il est chargé du délicat dossier de la transition énergétique, l'un des plus gros chantiers de l'Allemagne pour les années à venir, lancé par la chancelière sans consultation de l'opposition où était alors le SPD.
La "tsarine de l'Europe", régulièrement désignée comme la femme la plus puissante de la planète, a dû batailler près de trois mois -un record- pour former un gouvernement malgré le score triomphal de son camp (41,5%) aux élections législatives.
Privée de son allié libéral chassé du Bundestag en raison de son score trop faible, elle a dû mener de longues et âpres négociations avec les sociaux-démocrates pour élaborer un programme commun de gouvernement -plus de 180 pages- signé par les partis concernés et qui les engage pour les quatre prochaines années.