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Natif de la ville d’Azemmour en 1503, Mustapha Zemmouri est le premier Arabe et Africain à fouler le continent américain. Polyglotte remarquable, il a été à la tête d’expéditions d’exploration pour le compte du vice-roi du Mexique. Son nom « Estivanico ou petit Mustapha » fut gravé dans les annales d’histoire espagnole comme étant l’un des plus prestigieux explorateurs de l’Amérique latine.
Son aventure a commencé à l’âge de 13 ans, lorsqu’il fut vendu par les Portugais à un marchand de la noblesse espagnole, en 1513. Celui-ci le convertit au catholicisme, tout en lui réservant un excellent traitement, ce qui a permis d’établir entre les deux hommes, de rangs diamétralement opposés, d’excellents rapports d’amitié. Ils firent le voyage ensemble vers les îles des Caraïbes. Une odyssée qui dura une dizaine d’années et fut une succession d’événements tumultueux : naufrage, maladies, attaque d’Indiens…, bref une lutte acharnée pour la survie, et peut-être d’intimes moments de bonheur pour Estivanico.
En 1527, Mustapha prit part à l’expédition Narvaez où il vécut encore une série d’aventures miraculeuses qui l’ont fait inscrire, un peu malgré lui, dans les livres d’histoire. Son nom est désormais lié à celui des 7 cités d’or de Cibola et à celui du célèbre conquistador espagnol Capeza de Vacca. Il fut tué par les « Zuñi », indigènes de l’Amérique latine qui se méfièrent de lui notamment à cause de sa gourde qui était garnie de plumes de chouette, oiseau symbolisant la mort pour ce peuple, vers l’an 1539.
Et pourtant, Mustapha est méconnu par tous ses concitoyens… ou presque. Son histoire n’a pas manqué d’inspirer le roman de Hamza Ben Driss Ottmani intitulé « Le Fils du Soleil » : l’odyssée d’Estivanico d’Azemmour en 2006, et Mustapha Ouarab, qui a publié «L’aventure d’Estebanico Al Azemmouri, d’Azemmour à l’Arizona».
Du 20 au 22 avril sera organisé le Festival d’Estivanico à Azemmour, dans sa 2ème édition, avec au programme une course sur les routes de la ville et une soirée musicale.
Bref peu de choses à la gloire d’une vie pleine d’événements extraordinaires, rarement vécus par les hommes.
Son aventure a commencé à l’âge de 13 ans, lorsqu’il fut vendu par les Portugais à un marchand de la noblesse espagnole, en 1513. Celui-ci le convertit au catholicisme, tout en lui réservant un excellent traitement, ce qui a permis d’établir entre les deux hommes, de rangs diamétralement opposés, d’excellents rapports d’amitié. Ils firent le voyage ensemble vers les îles des Caraïbes. Une odyssée qui dura une dizaine d’années et fut une succession d’événements tumultueux : naufrage, maladies, attaque d’Indiens…, bref une lutte acharnée pour la survie, et peut-être d’intimes moments de bonheur pour Estivanico.
En 1527, Mustapha prit part à l’expédition Narvaez où il vécut encore une série d’aventures miraculeuses qui l’ont fait inscrire, un peu malgré lui, dans les livres d’histoire. Son nom est désormais lié à celui des 7 cités d’or de Cibola et à celui du célèbre conquistador espagnol Capeza de Vacca. Il fut tué par les « Zuñi », indigènes de l’Amérique latine qui se méfièrent de lui notamment à cause de sa gourde qui était garnie de plumes de chouette, oiseau symbolisant la mort pour ce peuple, vers l’an 1539.
Et pourtant, Mustapha est méconnu par tous ses concitoyens… ou presque. Son histoire n’a pas manqué d’inspirer le roman de Hamza Ben Driss Ottmani intitulé « Le Fils du Soleil » : l’odyssée d’Estivanico d’Azemmour en 2006, et Mustapha Ouarab, qui a publié «L’aventure d’Estebanico Al Azemmouri, d’Azemmour à l’Arizona».
Du 20 au 22 avril sera organisé le Festival d’Estivanico à Azemmour, dans sa 2ème édition, avec au programme une course sur les routes de la ville et une soirée musicale.
Bref peu de choses à la gloire d’une vie pleine d’événements extraordinaires, rarement vécus par les hommes.