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La ville d'Essaouira a vibré, samedi soir, aux rythmes de la musique judéo-marocaine, le temps d'un concert éclectique ayant envoûté le public présent.
Intitulée "Chœurs en transe", cette soirée musicale, rehaussée par la présence du conseiller de SM le Roi et président fondateur de l'Association Essaouira-Mogador, André Azoulay, ainsi que d'autres personnalités marocaines et étrangères de divers horizons, a été l'occasion de mettre en lumière le riche patrimoine musical judéo-marocain, tout en célébrant les valeurs de coexistence et de tolérance qui font l'ADN de la Cité des Alizés.
Ce spectacle haut en couleur, tenu dans l'espace emblématique "Dar Souiri", a réuni trois formations musicales féminines d'exception, à savoir le Chœur d'Essaouira Mogador, les chorales belges "Les Fatmas de Belgica" et "Bab’Zouz" ainsi que la troupe des "Haddarates" d'Essaouira "Noujoum Souira".
Rassemblant pas moins d'une quarantaine de femmes des trois religions monothéistes sur scène, ce concert a été une véritable illustration du vivre-ensemble et du dialogue interculturel.
Sous la direction du maestro Safouane Moqadem et de la chanteuse belgo-marocaine Laila Amezian, les musiciennes ont uni leurs voix et talents pour offrir une prestation exceptionnelle, en interprétant avec brio des chansons classiques et contemporaines puisées dans le riche patrimoine musical judéo-marocain.
Sous les ovations d'un public conquis, les formations musicales ont offert une palette de chansons emblématiques, telles que "Dini Enchouf Lmaghrib" de Pinhass Cohen et "Adio Kerida" de Yasmin Levy, ainsi que des oeuvres inoubliables de la diva de la chanson judéo-marocaine, Zohra El Fassia.
Ces harmonies soigneusement orchestrées, couplées de mélodies envoûtantes et de chants nostalgiques, ont ainsi emmené l'assistance dans un voyage mystique et raffiné, le tout dans une atmosphère de rapprochement et de partage.
Dans une allocution de circonstance, la chanteuse belgo-marocaine Laila Amezian a expliqué que cette initiative est née de sa rencontre avec le Chœur d’Essaouira Mogador il y a quelques mois.
Elle a, dans ce sens, souligné l'importance de cette collaboration musicale pour promouvoir la diversité culturelle et renforcer les liens entre les communautés.
"Ce concert est une preuve tangible que la musique a le pouvoir de transcender les barrières et de nous unir. En chantant ensemble, nous ne faisons pas seulement de la musique, nous tissons des liens d'amitié et de compréhension mutuelle", a-t-elle ajouté, avant de conclure en exprimant son espoir de voir de telles initiatives se multiplier à l'avenir.
Initiée par l'Association Essaouira-Mogador, cette soirée a été, par ailleurs, ponctuée par un hommage posthume à Maurice El Medioni, grand pianiste et ami de la Cité des Alizés.
Intitulée "Chœurs en transe", cette soirée musicale, rehaussée par la présence du conseiller de SM le Roi et président fondateur de l'Association Essaouira-Mogador, André Azoulay, ainsi que d'autres personnalités marocaines et étrangères de divers horizons, a été l'occasion de mettre en lumière le riche patrimoine musical judéo-marocain, tout en célébrant les valeurs de coexistence et de tolérance qui font l'ADN de la Cité des Alizés.
Ce spectacle haut en couleur, tenu dans l'espace emblématique "Dar Souiri", a réuni trois formations musicales féminines d'exception, à savoir le Chœur d'Essaouira Mogador, les chorales belges "Les Fatmas de Belgica" et "Bab’Zouz" ainsi que la troupe des "Haddarates" d'Essaouira "Noujoum Souira".
Rassemblant pas moins d'une quarantaine de femmes des trois religions monothéistes sur scène, ce concert a été une véritable illustration du vivre-ensemble et du dialogue interculturel.
Sous la direction du maestro Safouane Moqadem et de la chanteuse belgo-marocaine Laila Amezian, les musiciennes ont uni leurs voix et talents pour offrir une prestation exceptionnelle, en interprétant avec brio des chansons classiques et contemporaines puisées dans le riche patrimoine musical judéo-marocain.
Sous les ovations d'un public conquis, les formations musicales ont offert une palette de chansons emblématiques, telles que "Dini Enchouf Lmaghrib" de Pinhass Cohen et "Adio Kerida" de Yasmin Levy, ainsi que des oeuvres inoubliables de la diva de la chanson judéo-marocaine, Zohra El Fassia.
Ces harmonies soigneusement orchestrées, couplées de mélodies envoûtantes et de chants nostalgiques, ont ainsi emmené l'assistance dans un voyage mystique et raffiné, le tout dans une atmosphère de rapprochement et de partage.
Dans une allocution de circonstance, la chanteuse belgo-marocaine Laila Amezian a expliqué que cette initiative est née de sa rencontre avec le Chœur d’Essaouira Mogador il y a quelques mois.
Elle a, dans ce sens, souligné l'importance de cette collaboration musicale pour promouvoir la diversité culturelle et renforcer les liens entre les communautés.
"Ce concert est une preuve tangible que la musique a le pouvoir de transcender les barrières et de nous unir. En chantant ensemble, nous ne faisons pas seulement de la musique, nous tissons des liens d'amitié et de compréhension mutuelle", a-t-elle ajouté, avant de conclure en exprimant son espoir de voir de telles initiatives se multiplier à l'avenir.
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