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Ces artistes ont gratifié l'assistance de leurs plus belles chansons puisées dans leur répertoire riche et diversifié qui concilie les rythmes gnaouis du Nord et du Sud du Maroc, faisant par la même vibrer, pendant près de deux heures, un public venu nombreux assister à un concert qui a tenu toutes ses promesses avec des moments forts et une soirée haute en couleur et en émotions.
Né à Essaouira en 1951, Maâlem Mahmoud Guinea, de son vrai nom Mahmoud Gania, a commencé à jouer à l'âge de 12 ans. L’art de tagnaouite est une histoire de famille chez les Guinea, une tradition qui se perpétue de père en fils. Son père lui-même, Maâlem Boubker Guinea (1927-2000), était un grand maître. Et il n’en sera pas autrement de ses enfants, dont Abdellah Guinea, mort en 2013.
Ce chanteur et maître du guembri a fasciné nombre d’artistes étrangers, comme le célèbre bassiste américain Bill Laswell ou encore Peter Brötzmann et Hamid Drake avec qui il a collaboré.
Mahmoud Guinea avait réussi à mélanger son art et son style à celui de plusieurs figures emblématiques, comme Carlos Santana, Adam Rudolph, Will Calhoun, Issaka Sow et beaucoup d'autres lors des différentes prestations du Festival Gnaoua et musiques du monde. Il avait aussi participé à de nombreux festivals, notamment en Espagne, France, Italie, Japon, Canada, Autriche, Norvège, Belgique et aux Pays-Bas.