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Initié par l’Institut français d’Essaouira (IFE), cette manifestation, qui se poursuit jusqu’au 18 juin, se veut une contribution à l’animation de la scène locale, confortant la Cité des Alizés, comme destination incontournable des grands rendez-vous de la culture nationale et internationale. La journée inaugurale de cette programmation annuelle a été marquée par le lancement, dans la commune de Lahsinat, d’une session de formation “Le français au sens propre au Maroc”, axée sur la thématique de la permaculture.
Organisée en partenariat avec la Direction provinciale de l’Education nationale à Essaouira, cette initiative propose aux enseignants de développer la conscience écologique à travers des projets de classe, fait savoir la directrice de l’IF d’Essaouira, Mme Louisa Babaci. Trois jours durant, ces sessions de formation dédiées à des enseignants de différentes disciplines et à des animateurs de clubs d’environnement, touchent 20 professionnels de l’éducation par groupe. Dans un deuxième temps, des ateliers destinés à une centaine d’enfants sont proposés via des visites de terrain et d’ateliers de sensibilisation aux élèves des 5è et 6è années du primaire.
Les festivaliers auront également rendez-vous avec une exposition intitulée “L’eau au cœur de la science” tout au long des mois de juin et de juillet, en partenariat avec l’institut de Recherche pour le Développement (IRD), afin de mettre en avant la menace que représentent le changement climatique et les risques de surexploitation. Une conférence autour de “L’eau, une ressource rare à préserver : cas du Maroc”, sera aussi animée par Mme Laila Mandi, professeure à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech et directrice du Centre national des études et de recherche sur l’eau et l’énergie de Marrakech. Les festivaliers auront également l’occasion de découvrir une exposition-installation révélant les œuvres du jeune et talentueux artiste souiri Noureddine Ouarhim, qui “explore avec génie et créativité les créations de la nature pour offrir au public sa lecture poétique de notre environnement (land art)”.
Alexandre Astier
