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Essaouira : Un verdict met l'agresseur et la victime sur un pied d’égalité


Abdelali khallad
Lundi 11 Mai 2009

Essaouira : Un verdict met l'agresseur et la victime sur un pied d’égalité
C'était le 21 avril 2008 au quartier Abou Al Mouhajir à l'ancienne médina d'Essaouira, quand deux frères, dealers récidivistes aidés par une femme, ont pris d'assaut les maisons de ce paisible quartier.  Armés de couteaux, de haches et d'acide, ils ont menacé les membres de l'Amicale du quartier Mellah pour le développement au cas où ils continueraient à contrecarrer leurs activités illégales (trafic de drogue et d'alccol). Cette attaque préméditée s'était soldée par l'agression de Said Harda et Rachid Dihi, le premier avec un bâton et de l'acide au genou et au visage, tandis que le second a été grièvement touché par une hache au visage et un coup de couteau à l'estomac.
A la grande surprise des habitants du quartier, des deux victimes et des autres membres de l'Amicale, le tribunal de première instance à Essaouira a condamné les deux frères, ainsi que les deux victimes à une peine d'emprisonnement de quatre mois tandis que la femme K-H a été innocentée, sans prendre en considération les certificats médicaux délivrés aux victimes par le centre hospitalier de Sidi Mohammed Ben Abdellah faisant état d'une incapacité de 35 jours pour Rachid Dihi et de 18 jours pour Said Harda.
Dans une lettre adressée au procureur du Roi près la Cour d'appel de Safi, les membres de l'Amicale qui étaient la cible de cette agression, demandent la révision de ce cas, car il s'agit d'une affaire d'agression physique perpétrée à l'encontre des membres de l'Amicale qui menaient des actions de sensibilisation contre le trafic d'alcool au quartier. Les signataires de cette requête demandent l'audition de trois témoins qui étaient également victimes de cette agression nocturne au quartier Abou Al Mouhajir. Il ne s'agit pas d'un échange de coups, mais d'une agression préméditée dans le but de faire taire les acteurs associatifs qui ont déclenché une action civique à l'adresse des habitants en vue de lutter contre les activités illégales des trafiquants d'alcool.
Les plaignants affirment également disposer d'enregistrements sonores dans lesquels l'un des agresseurs, depuis sa cellule, menace les deux victimes de liquidation physique.



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