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Au sit-in on trouve des veuves, des divorcées, des orphelins, des familles entières qui sont devenus sans domicile après l'effondrement de leurs maisons, tandis que d'autres avaient préféré quitter leurs chambres pour éviter le pire. Les images sont on ne peut plus choquantes et tristes, le problème prend donc un caractère social, économique, sécuritaire et politique. Ici, se côtoient la misère, la vente clandestine d’alcool et des stupéfiants au cœur des ruines des maisons effondrées, alors que bat le plein le marchandage des voix électorales en ces temps de crise.
Les citoyens s'accrochant à leur droit au logement sont décidés à poursuivre leur sit-in en attendant la résolution du dossier qui n'a que trop duré. Ils regardent avec tristesse les images de la mort qui rôde dans les ruelles humides du quartier Mellah qui a connu plusieurs incidents tragiques depuis plusieurs années. Dernièrement, une délégation des autorités locales s'est déplacée au quartier et a cadenassé une maison menaçant ruine, en attendant d’apporter une solution au problème des familles qui s'apprêtent à passer un hiver pluvieux et froid.