
"La décision a été prise à la suite des incidents des dernières 24/48 heures et des mesures ont été prises pour prévenir des incidents sur le mont du Temple", a-t-il déclaré à l'AFP utilisant l'appellation juive de l'esplanade.
Des affrontements se sont produits mercredi à l'entrée de la Vieille ville, où se trouve le site entre Palestiniens et policiers israéliens, qui ont utilisé des canons à eau et des charges à cheval, lors des commémorations de la "Nakba" ("Catastrophe") représentée pour les Palestiniens par la création d'Israël en 1948, suivie de l'exode de 760.000 d'entre eux.
M. Rosenfeld a précisé qu'aucun heurt n'avait été signalé jeudi et que cette mesure pourrait être levée dans la journée.
"Pour le moment, c'est calme et nous voulons que ça le reste", a-t-il dit.
Plusieurs milliers de visiteurs non-musulmans se rendent chaque semaine sur l'Esplanade, dont quelques dizaines de juifs nationalistes qui exigent le droit d'y prier, selon les statistiques de la police.
L'esplanade, que les musulmans appellent le "Noble sanctuaire" (Haram al-Charif) et les juifs le "Mont du Temple", en référence au second Temple juif détruit par l'Empire romain en l'an 70, est un lieu sacré pour l'islam comme pour le judaïsme et une source de tensions entre les deux communautés.
Si l'ensemble des juifs religieux prient quotidiennement pour la reconstruction du Temple, l'immense majorité considère que, pour des raisons religieuses, il est interdit de fouler ce "saint des saints".
Mais les activistes religieux nationalistes, dont certains rêvent de construire le troisième Temple, sont de plus en plus nombreux à revendiquer le droit de prier sur l'Esplanade des Mosquées.