
La motion demandant l’organisation de ce référendum qui avait été déposée par la Gauche républicaine de Catalogne, a été rejetée par les socialistes (opposition) et les députés du Parti populaire (PP) du chef du gouvernement, Mariano Rajoy.
Le parlement régional catalan avait approuvé, fin septembre, la tenue d’un référendum sur l’indépendance de cette région. Le gouvernement central avait alors affirmé qu’il empêcherait toute consultation populaire sur cette question.
La vice-présidente de l’Exécutif de Madrid, Soraya Saenz de Santamaria avait déclaré que ce référendum serait «anticonstitutionnel».
En réaction aux revendications indépendantistes en Espagne, le chef du gouvernement Mariano Rajoy, a affirmé, lundi, que «proposer aujourd’hui la séparation et rester en dehors de tous, de l’Espagne et de l’Europe» n’est pas «une option idéologique, c’est une absurdité de dimensions colossales», qu’on ne peut pas «accepter» d’aucune manière.
Les aspirations de sécessions sont «une torpille qui va directement à l’encontre de la ligne de flottaison», pour créer l’emploi, lutter contre la crise économique et assurer le bien-être des citoyens espagnols, a dit le chef du gouvernement central.
Le président de la Communauté autonome de Catalogne, Artur Mas, avait appelé, le 25 septembre, à la tenue d’élections anticipées dans cette région, deux ans avant la date prévue.
Le gouvernement régional de la Catalogne a annoncé, mardi, avoir reçu une aide financière de 568 millions d’euros de la part de l’Exécutif central destinée à verser les salaires impayés pour le mois de septembre des employés de certains établissements subventionnés.
La région avait déjà reçu, à la fin de septembre, une aide de 471 millions d’euros de la part du Fonds de liquidités régional destinée à rembourser des dettes arrivées à échéance, ce qui porte à 1,039 milliard d’euros le montant global des prêts qui lui ont été accordés par ce fonds.