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Selon les données préliminaires des comptes nationaux publiées ce vendredi par l'Institut national de la statistique (INE), l'activité économique a été stimulée au deuxième trimestre de l'année tant par la consommation que par l'investissement, contrairement à la baisse des exportations et des importations, rapporte la MAP.
Concrètement, la consommation des ménages a augmenté de 1,6 % entre avril et juin, après deux trimestres négatifs, tandis que les dépenses publiques ont progressé de 1,5%, contre une baisse de 1,6 % au trimestre précédent.
L'investissement, quant à lui, a mis le pied sur l'accélérateur et a enregistré une croissance trimestrielle entre avril et juin de 4,6%, soit près de trois points de plus qu'au trimestre précédent et sa plus forte hausse depuis le troisième trimestre 2020, tirée notamment par l'investissement en logement qui a progressé de 7,3%, contre une hausse de 0,9% au trimestre précédent.
La bonne performance de la demande intérieure au deuxième trimestre contraste avec celle du secteur extérieur. Les exportations ont chuté de 4,1% en glissement trimestriel et les importations se sont contractées de 1%, contre des hausses respectives de 5,6% et 2,7% au premier trimestre de l'année.
La première vice-présidente et ministre de l'Économie, Nadia Calviño, a souligné que l'économie espagnole a maintenu une "croissance solide" au cours du premier semestre.
Par secteur économique, la construction a tiré la croissance au deuxième trimestre, avec une augmentation de sa valeur ajoutée brute (VAB) de 2,8% par rapport au trimestre précédent, suivie par les services (+1%). En revanche, l'agriculture et l'industrie sont devenues négatives, avec des baisses respectives de 8,4% et 1,6%.
En glissement annuel, le PIB a augmenté de 1,8% au deuxième trimestre, contre 4,2 % au premier trimestre. Il s'agit du taux le plus modéré en glissement annuel depuis le premier trimestre 2021. Selon l’INE, la demande nationale a contribué pour 1,5 point à la croissance du PIB en glissement annuel au deuxième trimestre, soit un dixième de point de plus qu'au trimestre précédent, tandis que la demande extérieure a contribué pour trois dixièmes, soit 2,5 points de moins qu'au trimestre précédent et sa plus faible contribution depuis deux ans.