-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Malgré leur filmographie combinée de quelque soixante titres, c’est la première fois pour la vedette deux fois oscarisée comme pour le réalisateur de 52 ans qu’ils tournent une suite. “Quand j’ai fait le premier, je ne pensais pas à un deuxième”, a expliqué Antoine Fuqua à l’AFP. “J’ai tout donné sur le premier (...) Quand il a été question du second, j’ai dit +laissez-moi lire le script. Si on ne sait rien du numéro un (...) est-ce que ça se tient?+ Et ça se tenait”.
Dans “Equalizer 2”, Robert McCall - un homme en apparence ordinaire mais aux techniques de combat surhumaines - est en deuil, lit Marcel Proust et travaille comme chauffeur de voiture pour la société de covoiturage Lyft le jour. La nuit, il règle leur compte aux malfrats. Son passé le rattrape et il se retrouve à jouer dangereusement au chat et à la souris avec un adversaire qu’il n’attendait pas. Pour Antoine Fuqua, un grande partie de l’attrait de cette saga repose sur l’archétype de “l’ange noir” qui rend justice à ceux et celles auxquels le monde nie généralement tout privilège.
“La morale dit qu’on doit payer pour ce qu’on fait dans la vie et que c’est ce qui nous sépare des animaux”, remarque le cinéaste de 52 ans. “Les gens qui se sont fourvoyés pensent que ce qu’ils font, c’est juste de sales trucs que les gens se font les uns aux autres et que ça n’a pas vraiment d’importance ou de conséquences”, mais “quand on perd son sens moral, on a perdu son humanité”, estime-t-il. Parmi les rôles secondaires, Bill Pullman, Melissa Leo et Ashton Sanders donnent la réplique à Denzel Washington.
Sanders, une étoile montante de 22 ans, s’est fait remarquer dans le rôle de Chiron adolescent dans “Moonlight”, Oscar du meilleur film en 2017.
Dans “Equalizer 2”, Sanders joue Miles, un jeune homme qui vit dans l’immeuble de McCall à Boston. Sans modèle masculin positif, Miles exhibe un comportement auto-destructeur, jusqu’à ce que McCall intervienne. Sur le plateau, Denzel Washington, avec ses quarante années d’expérience supplémentaires, est aussi venu à la rescousse de Sanders lorsqu’il doutait de lui-même.
Le jeune acteur était très nerveux et la star de 63 ans, oscarisée pour “Glory” et “Training Day” — déjà sous la direction de Fuqua — l’a rassuré en lui rappelant qu’il avait été choisi sur audition et avait déjà prouvé qu’il méritait le rôle. Avec un large sourire, Sanders se rappelle à quel point sa confiance en lui en a été renforcée: “C’est quelque chose que je garde encore en moi à ce jour”.