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Ils sont comédiens, réalisateurs, artistes peintres, romanciers, poètes et nouvellistes, toutes et tous tiennent pour qualité commune : la création. Libé les rencontre pour parler de leurs derniers travaux et informer de quelques activités estivales. Abdelaziz Rachidi reste parmi la nouvelle génération d’écrivains marocains qui ont obtenu des prix divers au Maroc et à l’étranger. Ici, il parle de son projet sur le désert.
Libé : L’on sait que vous travaillez sur votre deuxième roman après «Bédouins au bord de la falaise». Pouvez-vous nous en parler davantage ?
Abdelaziz Rachidi : Mon nouveau roman s’intitule «Cuisine d’amour» dont les événements se déroulent à El Jadida. Le contexte a trait aux péripéties de ce nouveau millénaire que j’ai vécu en tant que jeune Marocain. En une décennie, le Maroc a connu de grands changements. L’alternance, une ouverture médiatique relative, le foisonnement du Net dans tous les espaces et une prise de conscience des jeunes, avec l’émergence de nouvelles questions … autant de facteurs qui ont engendré à la fois des mutations positives, mais aussi certains paradoxes dans notre société. Mon nouveau roman entend ainsi évoquer ces changements, mutations et paradoxes. C’est l’histoire d’un jeune chômeur sans issue. Il n’est pas désespéré pour autant. Il est parti à la recherche d’une lueur d’espoir, à travers beaucoup de pratiques... J’essaye toujours de travailler sur le rêve et la neutralité, même si c’est difficile d’assurer dans un seul roman tous les faits et événements réels.
Le désert est-il toujours votre source d’inspiration, même après votre installation à Agadir ?
Je vis actuellement à Agadir avec son rythme, son climat, son mode de vie. Cela impacte nécessairement mes nouveaux textes. Mais je reste engagé dans un grand projet, et je ne sais si je vais lui rester fidèle jusqu’à la fin, à savoir la vie du désert avec toutes ses ramifications. Le désert constitue encore et toujours ma première inspiration et mon champ de prédilection. En fait, je me suis penché avec enthousiasme sur la deuxième partie, avant de m’élancer sur l’histoire de « Cuisine d’amour » qui s’est imposée d’elle-même. Une fois ce travail publié, je rebondirai sur mon roman initial portant sur cette belle vie de désert. Là, je reconnais que je suis un écrivain anarchiste qui écrit sans plan sinon les soucis des textes eux-mêmes.
Comment vivez-vous la dualité journaliste-écrivain, sachant que vous publiez vos articles sur les colonnes de plusieurs magazines littéraires ?
L’écriture journalistique ronge souvent le « stock » du texte littéraire, c’est un fait incontournable. Mais elle a un bienfait indéniable pour l’écrivain, dans la mesure où elle lui apprend la régularité, l’engagement, l’organisation. J’aime, du coup, marier la piste d’écrivain et celle du journaliste à travers les articles et reportages écrits pour des magazines et revues, sans oublier que je suis avant tout écrivain et non journaliste. Il existe également un devoir moral envers la scène culturelle nationale, puisqu’un grand nombre de journalistes des pages culturelles sont à l’origine des écrivains.
Quels sont vos projets pour cet été ?
Cette année, je vais voyager aux Etats-Unis, dans le cadre d’une invitation pour une résidence littéraire en Virginie. J’ambitionne d’écrire et de découvrir comment les Marocains de cette partie du monde vivent leur mois de Ramadan. Mon inspiration sera probablement puisée d’un nouveau texte de voyage, pour le rajouter à ceux déjà écrits lors de mes voyages en Suisse, en France et au Liban entre autres.
Le Ramadan est-il pour vous un mois de travail ou de repos ?
Pour moi, le Ramadan est un mois assez difficile, d’abord mon physique ne supporte pas le changement de régime alimentaire imposé par le cours des choses. Mais j’essaye de m’y adapter, le considérant comme une belle expérience.
Libé : L’on sait que vous travaillez sur votre deuxième roman après «Bédouins au bord de la falaise». Pouvez-vous nous en parler davantage ?
Abdelaziz Rachidi : Mon nouveau roman s’intitule «Cuisine d’amour» dont les événements se déroulent à El Jadida. Le contexte a trait aux péripéties de ce nouveau millénaire que j’ai vécu en tant que jeune Marocain. En une décennie, le Maroc a connu de grands changements. L’alternance, une ouverture médiatique relative, le foisonnement du Net dans tous les espaces et une prise de conscience des jeunes, avec l’émergence de nouvelles questions … autant de facteurs qui ont engendré à la fois des mutations positives, mais aussi certains paradoxes dans notre société. Mon nouveau roman entend ainsi évoquer ces changements, mutations et paradoxes. C’est l’histoire d’un jeune chômeur sans issue. Il n’est pas désespéré pour autant. Il est parti à la recherche d’une lueur d’espoir, à travers beaucoup de pratiques... J’essaye toujours de travailler sur le rêve et la neutralité, même si c’est difficile d’assurer dans un seul roman tous les faits et événements réels.
Le désert est-il toujours votre source d’inspiration, même après votre installation à Agadir ?
Je vis actuellement à Agadir avec son rythme, son climat, son mode de vie. Cela impacte nécessairement mes nouveaux textes. Mais je reste engagé dans un grand projet, et je ne sais si je vais lui rester fidèle jusqu’à la fin, à savoir la vie du désert avec toutes ses ramifications. Le désert constitue encore et toujours ma première inspiration et mon champ de prédilection. En fait, je me suis penché avec enthousiasme sur la deuxième partie, avant de m’élancer sur l’histoire de « Cuisine d’amour » qui s’est imposée d’elle-même. Une fois ce travail publié, je rebondirai sur mon roman initial portant sur cette belle vie de désert. Là, je reconnais que je suis un écrivain anarchiste qui écrit sans plan sinon les soucis des textes eux-mêmes.
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Le Ramadan est-il pour vous un mois de travail ou de repos ?
Pour moi, le Ramadan est un mois assez difficile, d’abord mon physique ne supporte pas le changement de régime alimentaire imposé par le cours des choses. Mais j’essaye de m’y adapter, le considérant comme une belle expérience.