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Ils sont comédiens, réalisateurs, artistes peintres, romanciers, poètes et nouvellistes, toutes et tous tiennent pour qualité commune : la création. Libé les rencontre pour parler de leurs derniers travaux et informer de quelques activités estivales. Sakhr Lamhayef explique ici l’impact des lieux sur l’inspiration littéraire…
Libé : Certains nouvellistes s’érigent en romanciers, ne comptez-vous pas leur emboîter le pas ?
Sakhr Lamhayef :Mes débuts avaient été avec l’écriture romanesque. Car, bien avant de publier ma première nouvelle en 1998 dans le journal «Al Moustaqil al Ousbouii», j’avais déjà écrit un roman intitulé «Le soleil et les dernières murailles», et bien avant «Le chemin vers l’Est», en plus d’un recueil de nouvelles :«Les spectres nocturnes». Malheureusement, tous ces romans demeurent encore sous forme de manuscrits. Donc, pour ma part, je suis venu à la nouvelle par le roman, à cause des contraintes d’édition. J’avais délaissé l’écriture romanesque pendant neuf ans, mais j’ai renoué le contact avec cette forme de création en 2004, avec mon œuvre «Une histoire d’amour exceptionnelle» qui verra bientôt le jour et dont certains extraits ont été déjà publiés sur les deux sites Internet «Inania» et «Doroub». Mon grand rêve reste de pouvoir un jour peaufiner et publier mon roman « Le soleil et les dernières murailles » que j’avais écrit déjà en 1995.
De Tahla, Taounat, Fès, Tata à Assila … le changement des lieux a-t-il influencé votre style et votre inspiration?
Les villes et localités où j’ai vécu ont impacté certainement mes écrits et façonné mon imaginaire. Les lieux nous habitent, nous orientent, nous guident et nous inspirent. Évidemment, c’est à Tahla que j’avais fait mes premières tentatives en politique comme en création, alors que j’étais encore adolescent. J’essaie toujours de saisir les lieux, les moments d’enfance, les événements, les paysages verdoyants et les forêts pour les intégrer dans mes récits. Quant à la ville de Fès, j’ai puisé dans sa richesse et sa diversité, dans la mesure où ses quartiers populaires offrent une importante matière de narration pour les besoins d’un nouveau univers romanesque, qui dépasse la géographie et les relations sociales. Quant à la jolie ville de Sefrou, elle m’a offert la force d’imagination grâce à ses cascades, ses jardins et ses monts, sans oublier ses nuits calmes et douces. Tata m’a appris à lire le sens du silence, le sémantisme du désert et la portée de la nuit, et d’apprécier la beauté des oasis. J’ai aussi appris beaucoup de Taounat et ses collines, sans oublier la cité bleue d’Assila, avec son zéphyr, ses mythes et ses légendes.
Quels sont les univers créatifs de votre dernier recueil de nouvelles ?
Ils sont multiples. L’on trouve l’amour, l’enfance, l’histoire, la politique, le voyage, la guerre, le moi, les marginaux, la société profonde… la ville avec toute sa charge culturelle et le monde rural et ses beaux espaces... source d'inspiration …
Alors pour vous, le Ramadan, est-il un mois de travail ou de repos ?
Le mois de Ramadan coïncide cette année avec la saison d’été ; je le consacre à la lecture, mais aussi pour peaufiner quelques nouvelles, et l’écriture d’articles… je profiterai aussi de l’occasion pour les grasses matinées.
Quel livre vous accompagne en été?
Je suis actuellement en train de lire le livre «Introduction à la sociologie marocaine» de Noureddine Zahi, et en même temps j’apprécie le nouveau roman de l’écrivain prometteur Bachir Damoun : «Le lit des secrets».
Libé : Certains nouvellistes s’érigent en romanciers, ne comptez-vous pas leur emboîter le pas ?
Sakhr Lamhayef :Mes débuts avaient été avec l’écriture romanesque. Car, bien avant de publier ma première nouvelle en 1998 dans le journal «Al Moustaqil al Ousbouii», j’avais déjà écrit un roman intitulé «Le soleil et les dernières murailles», et bien avant «Le chemin vers l’Est», en plus d’un recueil de nouvelles :«Les spectres nocturnes». Malheureusement, tous ces romans demeurent encore sous forme de manuscrits. Donc, pour ma part, je suis venu à la nouvelle par le roman, à cause des contraintes d’édition. J’avais délaissé l’écriture romanesque pendant neuf ans, mais j’ai renoué le contact avec cette forme de création en 2004, avec mon œuvre «Une histoire d’amour exceptionnelle» qui verra bientôt le jour et dont certains extraits ont été déjà publiés sur les deux sites Internet «Inania» et «Doroub». Mon grand rêve reste de pouvoir un jour peaufiner et publier mon roman « Le soleil et les dernières murailles » que j’avais écrit déjà en 1995.
De Tahla, Taounat, Fès, Tata à Assila … le changement des lieux a-t-il influencé votre style et votre inspiration?
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