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«Le procureur (Daniel) Bellemare a annoncé qu'il allait probablement procéder à des inculpations entre septembre et décembre», a dit le président du TSL, Antonio Cassese, dans une interview au journal anglophone libanais «The Daily Star».
M. Cassese a refusé de se prononcer sur des identités.
«Je n'ai aucune idée (...). Le procureur ne dit jamais rien à personne au sein du tribunal», a-t-il ajouté.
Selon son rapport annuel publié en mars, le bureau du procureur du TSL a mené plus de 280 auditions de témoins en un an.
«Le bureau du procureur a avancé de manière significative dans la constitution d'un dossier qui permettra de traduire les auteurs des crimes devant la justice», a dit ce rapport.
«Ces progrès ont été réalisés en dépit de la discipline avérée des auteurs de l'attentat et de leur savoir-faire évident», poursuit le rapport qui couvre la période entre le 1er mars 2009, date d'entrée en fonction du tribunal, et le 28 février 2010.
Concernant les avancées de l'enquête, M. Cassese avait souligné dans ce rapport que «l'auteur de l'attentat-suicide était en cours d'identification, grâce à une délimitation de son lieu d'origine géographique et une reconstitution partielle de son visage».
«Des informations supplémentaires étayant la thèse selon laquelle les auteurs de l'attentat auraient agi avec la complicité d'un groupe plus large, ont été obtenues», poursuit le rapport.
Plus aucun suspect n'est détenu dans le cadre de l'enquête du TSL, qui avait ordonné le 29 avril 2009 la libération de quatre généraux libanais détenus depuis août 2005 pour le meurtre du dirigeant libanais dans un attentat à la camionnette piégée à Beyrouth.
Les deux premiers rapports de la commission d'enquête internationale de l'ONU, créée après l'assassinat de M. Hariri, avaient conclu à des «preuves convergentes» mettant en cause les renseignements syriens et libanais.
La Syrie a toujours nié toute implication.
Par ailleurs, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a souligné dimanche la nécessité d'aider l'armée libanaise à prendre sa «place dans une région (...) par nature instable», à l'issue d'une visite au contingent français de la Finul dans le sud du Liban.
M. Morin s'est rendu à la mi-journée sur la base de Deir Kifa, le quartier général du contingent français de la Force intérimaire de l'ONU dans le sud.
«Le mandat de la Finul est d'assurer la stabilité et la sécurité», a-t-il déclaré, soulignant que le sud du Liban connaissait un calme relatif depuis le conflit ayant opposé l'armée israélienne au Hezbollah en 2006.
Lors d'une conférence de presse au terme de sa visite, M. Morin a noté qu'il s'agissait d'«une zone par nature instable, compte tenu des enjeux (régionaux) considérables qui peuvent avoir des répercussions sur le sud du Liban».
«Je pense aux discussions israélo-palestiniennes et à la pression internationale sur le programme nucléaire iranien», a-t-il ajouté.
Selon lui, la Finul doit «faire en sorte que les forces armées libanaises prennent leur essor et leur place dans cette région du Liban» et «faire en sorte que cette zone soit une zone (...) dépourvue d'armes».
Avec 1.500 hommes, la France compte le deuxième contingent le plus important après l'Italie au sein de la Finul.