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Et si le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Taoufik Hjira, avait prolongé son séjour après la visite Royale à Ouarzazate, c’était pour résoudre personnellement le problème délicat relatif au retard accusé dans un projet qui remonte à 2006 et concerne les deux lotissements d’Al Omrane Atlas et Zaouia. Les bénéficiaires qui procèdent à des versements depuis le début du projet, accusent l’entreprise chargée de mettre sur pied lesdits lotissements d’avoir imposé des prix «exorbitants», notamment dans le lotissement de Zaouia et condamnent fermement les sorties médiatiques de ses responsables avançant que les lots allaient être remis aux bénéficiaires en juin 2010 puis en septembre 2010, alors qu’il s’agit toujours d’un terrain nu.
Le ministre qui a quitté mercredi Ouarzazate, connaît d’avance l’agenda de l’association des bénéficiaires qui entend organiser des sit-in de protestation contre l’entreprise concernée et ses fausses promesses.
L’ancien gouverneur de la province, Mohamed Ichnnaren, l’ancien secrétaire général de la province de Ouarzazate et actuel gouverneur de la province de Tinghir, Mohamed Nakhcha, ont aussi été entendus au sujet notamment du projet de la mise à niveau qui avait connu des irrégularités relevées par la Cour des comptes. L’ancien président du conseil municipal, Mohamed Addad et l’ancien chef de la division technique de la province seraient également dans le collimateur. Les enquêteurs entendent aussi connaître le sort du projet de la ceinture verte initié avec une enveloppe de 70 millions de DH et qui n’a pas encore démarré.
Si Ouarzazate a été négativement impactée par la conjoncture internationale difficile, ce qui a causé le report sine die des projets qui entrent dans le cadre de Mansour Lacke-city, elle aurait au moins pris beaucoup d’avance en se conformant aux cahiers des charges des projets présentés au Souverain, et dont les initiateurs n’étaient autres que des acteurs publics et communaux.