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Les islamistes d’Ennahda, principale force de la coalition gouvernementale en Tunisie, ont donné jeudi leur accord de principe à la proposition de sortie de crise formulée par le syndicat UGTT.
Le plan élaboré par la centrale syndicale prévoit la démission de l’actuel gouvernement, la formation d’un cabinet de transition chargé de superviser la tenue de nouvelles élections.
«Notre réaction à l’initiative du syndicat a été positive en tant que plate-forme de dialogue avec les partis politiques», a dit Ameur Larayedh, l’un des principaux dirigeants d’Ennahda.
«Nous avons des réserves, mais nous sommes prêts à discuter de ces points dans le cadre d’un dialogue, dont nous nous attendons à ce qu’il commence probablement mardi prochain», a-t-il déclaré à Reuters.
Secrétaire général du Congrès pour la République (CPR), partenaire d’Ennahda dans la coalition gouvernementale, Imed Daïmi a lui aussi apporté son soutien au plan présenté par l’UGTT.
L’opposition laïque n’a pas fini d’examiner ce projet, ont dit des responsables.
Berceau des révoltes arabes avec le renversement de Zineddine ben Ali en janvier 2011, la Tunisie est plongée dans une crise politique en raison de l’affrontement entre les islamistes d’Ennahda et les formations laïques d’opposition, qui leur reprochent de vouloir imposer un carcan religieux à la société tunisienne.
Deux opposants laïques ont été assassinés depuis le début de l’année, Chokri Belaïd en février et Mohamed Brahmi en juillet.