Qui l’aurait cru ! Celui qui traitait les Libyens de rats s’est fait prendre comme un rat d’égout. Retournement d’histoire !
Contrairement à ce que l’on pensait, il n’était nulle part, ni en Algérie avec sa femme, sa fille et l’un de ses fils, ni au Niger ou au Mali, encore moins à l’autre bout du continent, en Afrique du Sud, mais bien terré dans une galerie d’égout à Syrte parmi sa dernière garde.
La fin de Kadhafi, contrairement à ce qu’il aurait voulu, ne fut pas glorieuse. L’aurait-il mérité ? Oh que si!
Avec la fin de l’ère Kadhafi, le peuple libyen, ses combattants et ses dirigeants provisoires peuvent se dire qu’ils ont enfin pacifié le pays.
La Libye est libre !
C’est maintenant une réalité après 42 ans de dictature d’un dirigeant psychopathe et mégalomane qu’aucun Libyen, quel qu’il soit, responsable ou simple citoyen, ne pouvait se permettre de contrarier. Ceux qui ont eu le malheur de le faire ont été exposés aux pires exactions. Dans le meilleur des cas, et quand ils le pouvaient, ils prenaient le chemin de l’exil.
Après la disparition de Kadhafi, la Libye va devenir un pays normal.
Certes, cela ne sera pas fait du jour au lendemain. C’est un pays à reconstruire ou plutôt à construire presque depuis le début, parce que Kadhafi avait réussi la prouesse de le déstructurer tout au long de son règne, en en faisant sa propriété privée et celle de sa progéniture.
Aujourd’hui, la Libye est entre les mains de tous les Libyens. On a découvert que pendant la lutte de libération, le pays disposait de nombreux cadres prêts à se mobiliser pour leur pays.
La Libye est riche en compétences et jouit de la manne pétrolière et certainement d’autres richesses.
Donc, le pays a tous les atouts pour évoluer normalement et venir renforcer le concert des pays arabes sur la voie de la démocratie.
La chute de Kadhafi après celles de Ben Ali et Moubarak annonce celle d’autres potentats qui s’agrippent toujours au pouvoir.