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Par le biais de cette concession, le Président américain espère amener l'Autorité palestinienne à reprendre un dialogue direct avec l'Etat sioniste, plutôt que les "entretiens de proximité" indirects envisagés jusqu'ici par Washington, selon une source politique israélienne citée par Haaretz.
Un porte-parole du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, s'est refusé à commenter ces informations.
Interrogé à ce propos, un proche conseiller du Président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré: "Ce qui est nécessaire avant tout retour à des négociations, directes ou indirectes, c'est un gel des colonies à Jérusalem et dans le reste de la Cisjordanie."
Barack Obama a également pressé Israël de ne plus construire à Jérusalem-Est, où l'Etat juif a annoncé récemment, en pleine visite du vice-Président américain Joe Biden, un projet portant sur la création de 1.600 nouveaux logements destinés à des colons.
Les pourparlers de paix sont à l'arrêt depuis l'offensive qu'a menée l'armée israélienne dans la bande de Gaza en décembre 2008 et janvier 2009.
Israël considère la totalité de la ville sainte d’Al-Qods occupée comme sa capitale, ce qui n'est pas reconnu sur le plan international. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat qu'ils espèrent créer en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a déclaré ce week-end au journal Maariv que la principale exigence adressée par Washington à Israël visait à "geler les constructions dans la plupart des quartiers juifs". Il en a cité quatre situés dans l'est de Jérusalem.
Lieberman a jugé cette exigence "totalement déraisonnable", ajoutant qu'aucun des principaux ministres du cabinet ne l'avait acceptée.
Lors d'un entretien la semaine dernière avec Benjamin Netanyahu, reçu dans une grande discrétion à la Maison blanche, Barack Obama lui a demandé de faire des gestes de bonne volonté afin d'inciter les Palestiniens à renouer le dialogue.
Depuis, Netanyahu a réuni à deux reprises son cabinet, sans faire état d'avancées notables dans le sens souhaité par Obama.
Selon Haaretz, l'idée de ne pas déclarer ouvertement un gel des constructions à Jérusalem-Est mais de tenter de trouver un "arrangement silencieux" ferait consensus parmi les ministres.
Les désaccords de Netanyahu avec l'administration Obama sur Jérusalem l'ont placé en position difficile du fait qu'il tient à ne pas compromettre les liens bilatéraux en matière de sécurité tout en veillant à prévenir un éclatement de sa coalition favorable aux colons.
Le Premier ministre israélien a exclu Jérusalem-Est d'un moratoire de dix mois décrété en novembre, à la suite de pressions américaines, sur les nouvelles constructions de logements dans les colonies de Cisjordanie.