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«L’exposition explore les territoires et les frontières afin d’en dégager une identité. Son sujet (récurent) est principalement les zones frontières. Matérialisée ou non, c’est la capture d’un entre-deux témoins de l’activité humaine comme entre la Palestine et Israël, le Cambodge, le Vietnam, l’Erythrée ou le Yémen. Son travail photographique mené comme une enquête donne à lire des images où se matérialisent l’histoire d’un lieu et son évolution », souligne-t-on à l’Institut.
Photographe d’investigation, Anne-Marie Filaire se distingue dans la photographie de paysages depuis près d’un quart de siècle. Dans un travail qui souligne son attachement à la « notion de temporalité dans un paysage » et dont on peut apprécier les fruits à travers diverses publications.
« Je photographie des paysages depuis plus de 20 ans. C’est à travers ce sujet que je m’exprime. Je m’intéresse à la notion de temporalité dans la représentation du paysage. J’explore des temporalités psychiques entre chronicité et histoire (traversée), et des temporalités culturelles à travers l’Orient (l’islam au Yémen) et l’Occident à travers ma propre culture », écrit-elle.
Ce travail a conduit la photographe à l’élaboration d’une œuvre sur « les espaces traumatiques et les pays en processus de paix. Ces scènes constituent (pour moi) des espaces (géographiques) qui sont le champ de mon expérimentation et de ma réflexion. Je travaille plus particulièrement dans les zones dites frontières au Proche-Orient et Moyen-Orient mais aussi en Asie du Sud-Est, en Afrique de l’Est et en Europe », ajoute-t—elle.
Anne-Marie Filaire investit aujourd’hui l’environnement des adolescentes dans le monde arabe. Un prétexte pour la photographe de « mettre en lumière un autre type de frontière, de mur à briser, plus diffus mais pas moins réel : Le passage charnière de l’adolescence à l’âge adulte », précise-t-on à l’IF.
L’exposition se tient jusqu’au 30 mai à la Galerie de l’Institut français de Fès.