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BAM a chiffré les recettes fiscales à 47,3 milliards, marquant ainsi une baisse de 5,3% en glissement annuel, en raison, rappelle-t-on, d’une baisse de 23,4% des recettes des impôts directs et une hausse de 17,6% de celles des impôts indirects. Les rentrées au titre de l’impôt sur le revenu ont baissé de 14,7% pour revenir à 6,6 milliards, en liaison notamment avec l’effet des nouveaux réaménagements introduits par la loi de finances 2010, tandis que les recettes au titre de l’impôt sur les sociétés se sont établies à 12,8 milliards au lieu de 17,6 milliards un an auparavant. En revanche, les recettes de la taxe sur la valeur ajoutée, d’un montant de 16,7 milliards, ont progressé de 20,3% par rapport à fin mars 2009 et les rentrées de la taxe intérieure de consommation et des droits de douanes ont progressé respectivement de 9,5% et de 18%, ajoute le document.
Compte tenu d’une diminution des recettes non fiscales de 13,5% à 1,5 milliard, suite notamment au recul de celles de monopoles, les recettes ordinaires sont revenues à 49,3 milliards, en baisse de 5,5% d’une année à l’autre.
Pour leur part, les dépenses ordinaires ont atteint 43,1 milliards, en progression de 18,2%, tirées essentiellement par les charges de compensation qui sont passées de 1,3 milliard à 6,1 milliards. Pour leur part, les dépenses de fonctionnement, chiffrées à 32 milliards, ont marqué une augmentation de 8,5%, suite principalement à l’accélération de 21,1% des dépenses des autres biens et services, la masse salariale ayant progressé à un rythme plus faible de 1,5%.
Par ailleurs, l’épargne publique s’est établie à 6,2 milliards au lieu de 15,7 milliards à fin mars 2009. Compte tenu d’un solde des comptes spéciaux du Trésor de 5,5 milliards, au lieu de près de 10 milliards en mars 2009 et des dépenses d’équipement d’un montant de 16,3 milliards de dirhams, en hausse de 10,1%, le déficit budgétaire est ressorti à 4,5 milliards de dirhams. Suite au règlement d’arriérés de paiement pour un montant de 365 millions, le déficit de caisse a atteint 4,9 milliards au lieu d’un excédent de 6,7 milliards à la même période de l’année précédente. La couverture de ce besoin a été assurée par le recours au marché intérieur pour un montant de 4,7 milliards et par des tirages nets sur l’extérieur à hauteur de 201 millions de dirhams.