Chaque élément du triptyque est porté par une voix qui, de narratrice en narratrice, se transmet en se métamorphosant. Toutes les trois sont en quête de leur identité et de leur féminité. Prises entre deux temps, elles cherchent chacune un difficile passage.
Cette performance s’achèvera par un extrait de Diego, son dernier roman. Il est cette fois porté par une voix d’homme. Diego arrive clandestinement en France après avoir passé vingt ans en prison dans un pays du Sud pour activités révolutionnaires. Comme les précédents, ce roman est à lire comme une fable. En marge des modes littéraires, Marie Redonnet poursuit de livre en livre un travail de «mise à nu» de la littérature, qui déstabilise le lecteur et le confronte à lui-même.
Vendredi 22 janvier, 20h
Salle Gérard Philipe