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Lorsque « Libé » avait signalé de nombreux cas dudit virus à travers plusieurs provinces, les responsables avaient nié la présence du West Nile pour se rétracter devant l’évidence et reconnaître les faits décrits par notre journal avec responsabilité et précision pour le seul souci d’informer l’opinion publique. Est-ce pour cela que notre journal n’a jamais eu la chance de figurer dans la revue de presse sur le site de l’ONSSA ? Pareille attitude est l’expression d’un état d’esprit contre lequel nous avons toujours lutté et que nous espérons voir disparaître à jamais.
Une panique collective s’est emparée des habitants de la région des marécages dans les environs de la ville de Tétouan où pullulent les moustiques qui sont supposés être les vecteurs du West Nile. Ce virus a déjà fait une vingtaine de morts parmi les chevaux dans les régions de Benslimane, Mohammedia, Casablanca et Khémisset sans que le ministère de tutelle daigne décréter une vaccination dans les milieux des équidés car jugée inutile et onéreuse par l’ONSSA. Et parce que, dit-on dans les coulisses, il aurait été question de lutte d’intérêts entre les responsables de l’Office sur le choix du laboratoire.
Campagne de démoustication et de désinsectisation par le biais d’avion, prises et analyses de sang des personnes affectées et sensibilisation, telles sont les premières mesures prises par les autorités sur place. Cependant le fait surprenant est l’absence dans ces opérations du ministère de l’Agriculture et celle du fameux Office pour qui le dossier est clos. Réveillez les ronds-de-cuir !