
Selon cette source, les 21 et 22 décembre, entre 400 à 600 détenus ont été transférés vers d’autres lieux de détention auxquels les observateurs internationaux n’auraient pas accès - notamment un centre militaire de fabrication de missiles situé à Zaidal, dans la périphérie de Homs. Ce témoignage concorde avec d’autres recueillis par Human Rights Watch en Syrie. Les observateurs de la Ligue arabe doivent poursuivre leur mission en Syrie mercredi, au lendemain de leur visite à Homs, où quelque 70.000 personnes ont manifesté mardi. La Russie a appelé mercredi son allié syrien à donner un maximum de liberté aux observateurs de la Ligue arabe qui ont débuté mardi leur mission à Homs, bastion de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad. «Nous sommes en relations permanentes avec les dirigeants syriens et les appelons à coopérer pleinement avec les observateurs de la Ligue arabe et à créer des conditions de travail aussi agréables et libres que possible», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse. Par ailleurs, les observateurs de la Ligue arabe en Syrie devaient se déployer dès mercredi soir à Deraa (sud), Idleb et Hama (nord), trois bastions de la contestation, ainsi qu’autour de Damas, a déclaré à l’AFP le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi, chef de cette mission.
«Dès ce soir et jeudi à l’aube, les observateurs vont se déployer à Idleb, Hama, Deraa, et dans un périmètre de 50 à 80 km autour de Damas», a indiqué le général, arrivé ce week-end en Syrie, où un soulèvement contre le régime du président Bachar al-Assad est réprimé dans le sang.