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Les débats de ces assises, organisées sous la devise : « Pour la défense de l’enseignement supérieur public, un pilier de la modernisation et de l’illumination », se sont articulés autour de la nécessité cruciale de procéder à une réforme globale du système de l’enseignement supérieur qui puisse provenir des fondements essentiels, à savoir la restructuration de l’enseignement supérieur en regroupant toutes ses composantes dans une université uniforme quant aux conditions et critères de sélection et pluridisciplinaire, le rattachement de l’enseignement supérieur à la recherche scientifique en étroite adéquation avec les défis actuels, environnementaux, climatiques, sanitaires et technologiques, mais tenant aussi compte des besoins et exigences des marchés du travail désormais constamment fluctuants.
A cet égard, les participants ont souligné que tout cela induit l’impératif de la mise en œuvre d’une stratégie claire et précise focalisée sur la promotion de la recherche scientifique et la mise en place d’une politique qui soit penchée sur la position et la situation des enseignants chercheurs qui doivent être considérés comme les acteurs principaux de l’ensemble du système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pilier central de toute entreprise de réforme.
Dans cette veine, le Congrès national du secteur de l’enseignement supérieur ittihadi a recommandé d’œuvrer à établir les ponts et passerelles pour le professeur chercheur avec l’environnement socio-économique de manière à faire de la profession de l’enseignement supérieur, un exercice effectif de formation et de recherche scientifique issu de la conjoncture et en parfaite synergie avec son évolution, de même qu’une action productrice de la richesse et des alternatives à même de répondre aux problématiques posées et de satisfaire les exigences sociales.
Par ailleurs, tout en mettant l’accent sur la nécessité de placer l’étudiant, d’une manière générale, au cœur des orientations et préoccupations du projet sociétal auquel « nous aspirons à travers notre enseignement supérieur », les congressistes ont souligné que l’intégration est bel et bien une entreprise complexe englobant l’intégration des enseignants chercheurs dans l’environnement alentour et dans toutes les structures du système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de même que l’intégration de l’université dans son milieu économique, social et environnemental et l’intégration du secteur estudiantin dans toutes les diverses politiques publiques.
A ce propos, les participants à ces assises nationales ittihadies ont mis en avant que tout cela doit être inclus dans le cadre d’un enseignement productif, acteur effectif et efficient dans le chantier de la promotion de l’économie nationale, interactif avec la société et imprégné des valeurs sociétales et interdépendant des développements technologiques…
D’autre part, le secteur de l’enseignement supérieur ittihadi a manifesté son attachement indéfectible à la teneur de la feuille de route d’orientation issue du 11ème Congrès national du parti qui avait inclus une vision globale du concept de l’Etat-social au milieu de laquelle le système de l’enseignement et de la formation occupe une place centrale à même de favoriser « un nouvel élan qualitatif de notre pays », d’activer l’action de développement généralisé et de réaliser la société de dignité et d’égalité à laquelle aspirent les citoyens et « qui nécessite l’assurance de la cohésion sociale et l’enracinement des principes de la social-démocratie, fondée sur une politique intégrée incluant les secteurs sociaux essentiels sur lesquels l’Etat se doit de veiller, à savoir les cinq domaines, l’éducation et la formation, la santé, l’emploi, l’habitat salubre, les infrastructures et les services »…
Là-dessus, les participants ont exprimé leur conviction que les défis et enjeux devant notre pays, tels que la cause nationale, la protection sociale, la couverture sanitaire, la réforme du statut de la famille et l’organisation de la Coupe du monde, dans le cadre d’un Etat fort et juste et d’une société moderniste et solidaire, tout cela nécessite impérativement une adhésion totale et responsable de tout un chacun.
Le communiqué du Congrès national du secteur de l’enseignement supérieur ittihadi n’a pas manqué, d’autre part, d’évoquer les derniers évènements désastreux ayant lourdement affecté les territoires palestiniens occupés dont la responsabilité incombe au gouvernement d’occupation extrémiste », fustigeant l’action militaire et arrogante des forces de l’occupation…
Et de rendre hommage à l’action militante des Ittihadies et Ittihadis du Syndicat national de l’enseignement supérieur qui a abouti à la mise en place d’un statut des femmes et hommes de l’enseignement supérieur au terme de grandes attentes et de longs dialogues…
Rachid Meftah
Focus sur le rôle des enseignants dans la formation des générations montantes
Organisée à l'initiative de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de Fès-Meknès, à l’occasion de la Journée mondiale des enseignants sous le thème "l’enseignant et la question de la qualité", cette rencontre a été l’occasion de mettre en avant les contributions du corps enseignant aux niveaux national et régional et leurs rôles multiples et déterminants.
Les participants à cet évènement, animé par l’enseignant-chercheur Mohamed El Khoumsi, ont passé en revue les efforts déployés pour améliorer le système éducatif et les services qu’il fournit, ainsi que les moyens de renforcer les acquis et d’anticiper l’avenir, outre les mécanismes visant à promouvoir la réussite scolaire.
Par la même occasion, les participants ont salué les efforts déployés par les enseignants de la région Fès-Meknès, tout en célébrant leur créativité littéraire, culturelle et intellectuelle, alors que leurs nouvelles publications ont été partagées.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur de l'AREF de Fès-Meknès, Mohcine Zouak, a expliqué que la célébration de la Journée mondiale des enseignants coïncide avec la promulgation du statut des employés du ministère de l’Education nationale, et dont une grande partie concerne l’enseignant.
Le responsable éducatif a ajouté que cette rencontre, qui a été marquée par la participation d’un groupe d’enseignants créatifs de la région, a été l’occasion de célébrer les riches contributions et apports de l’enseignant.
La Journée mondiale des enseignants (5 octobre) constitue une occasion essentielle pour rappeler la centralité du rôle de l’enseignant pour relever les enjeux de la réforme éducative.