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Peindre l'intérieur d'un flacon miniature de compositions florales ola société moderne, il faut transmettre et innover - quitte à convoquer le cochon animé Peppa Pig.
Avec un mini-pinceau introduit par le goulot, Zhang Yuhua orne de calligraphies et dessins colorés l'intérieur translucide d'une bouteille de quelques centimètres. L'artiste septuagénaire a la main assurée : à travers le verre mat, elle voit à peine la pointe de sa plume imbibée d'encre mais son trait est parfait.
Zhang Yuhua et son mari Gu Qun ont passé leur vie à pratiquer cet art traditionnel apparu en Chine au XVIIe siècle et surnommé "guihuahu", littéralement "flacon peint par les fantômes".
Leur priorité désormais est de transmettre leur savoir-faire, à l'ancienne. "Cela fait plusieurs années que l'on cherche à passer le flambeau", se désole M. Gu.
"La technique est sophistiquée et difficile à maîtriser, il faut beaucoup de patience, et "durant l'apprentissage (de trois ans minimum) les jeunes n'ont pas de revenu stable: tout ça les empêche de s'investir".
Ces flacons étaient initialement utilisés pour contenir du tabac. Objets précieux réservés à l'élite des hauts fonctionnaires et de la cour impériale, ils reflétaient le statut social de leurs propriétaires.
Deux siècles après leur apparition, l'idée est née de les peindre. Les motifs s'inspirent des grandes oeuvres classiques de la littérature chinoise, des histoires de la cour impériale, de poèmes ou de calligraphies traditionnelles.
Mais ces flacons, utilisés aujourd'hui comme objets de décoration, ont perdu en popularité. Seuls s'y intéressent les amateurs avertis.
"Le secteur est en pleine régression", concède Wei Dongfang, un artiste de 48 ans basé à Pékin.
Pour assurer la survie de son art dans la société contemporaine, il cherche à trouver un équilibre entre tradition et modernité. "J'ai dessiné une fois un personnage du dessin animé Peppa Pig à l'intérieur du flacon pour un enfant qui visitait ma boutique. J'ai fait ça en quelques coups de pinceaux et ça lui a beaucoup plu", sourit-il.
Depuis, Wei Dongfang a fabriqué une trentaine de petites bouteilles à l'effigie de la célèbre petite cochonne et de sa fratrie, toutes vendues très rapidement.
En créant des flacons plus originaux, plus contemporains, moins sophistiqués, M. Wei, qui vend ses créations entre 60 et 6.000 yuans (de 8 à 780 euros), compte séduire un public nouveau.
Avec un mini-pinceau introduit par le goulot, Zhang Yuhua orne de calligraphies et dessins colorés l'intérieur translucide d'une bouteille de quelques centimètres. L'artiste septuagénaire a la main assurée : à travers le verre mat, elle voit à peine la pointe de sa plume imbibée d'encre mais son trait est parfait.
Zhang Yuhua et son mari Gu Qun ont passé leur vie à pratiquer cet art traditionnel apparu en Chine au XVIIe siècle et surnommé "guihuahu", littéralement "flacon peint par les fantômes".
Leur priorité désormais est de transmettre leur savoir-faire, à l'ancienne. "Cela fait plusieurs années que l'on cherche à passer le flambeau", se désole M. Gu.
"La technique est sophistiquée et difficile à maîtriser, il faut beaucoup de patience, et "durant l'apprentissage (de trois ans minimum) les jeunes n'ont pas de revenu stable: tout ça les empêche de s'investir".
Ces flacons étaient initialement utilisés pour contenir du tabac. Objets précieux réservés à l'élite des hauts fonctionnaires et de la cour impériale, ils reflétaient le statut social de leurs propriétaires.
Deux siècles après leur apparition, l'idée est née de les peindre. Les motifs s'inspirent des grandes oeuvres classiques de la littérature chinoise, des histoires de la cour impériale, de poèmes ou de calligraphies traditionnelles.
Mais ces flacons, utilisés aujourd'hui comme objets de décoration, ont perdu en popularité. Seuls s'y intéressent les amateurs avertis.
"Le secteur est en pleine régression", concède Wei Dongfang, un artiste de 48 ans basé à Pékin.
Pour assurer la survie de son art dans la société contemporaine, il cherche à trouver un équilibre entre tradition et modernité. "J'ai dessiné une fois un personnage du dessin animé Peppa Pig à l'intérieur du flacon pour un enfant qui visitait ma boutique. J'ai fait ça en quelques coups de pinceaux et ça lui a beaucoup plu", sourit-il.
Depuis, Wei Dongfang a fabriqué une trentaine de petites bouteilles à l'effigie de la célèbre petite cochonne et de sa fratrie, toutes vendues très rapidement.
En créant des flacons plus originaux, plus contemporains, moins sophistiqués, M. Wei, qui vend ses créations entre 60 et 6.000 yuans (de 8 à 780 euros), compte séduire un public nouveau.