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Si les pluies hors saison qui se sont abattues, ces dernières semaines, sur la région ont fait la joie de certains, pour les éleveurs, elles n’auront pas été bénéfiques, comme le craignaient ceux qui étaient aguerris aux rigueurs des étendues désertiques de la province d’Assa Zag.
En effet, ces pluies ont favorisé la pousse de plusieurs plantes dont certaines sont vénéneuses et létales pour le cheptel camelin. Pour preuve, la mort subite de quelque 60 têtes de dromadaires, dans les environs de Labouirat.
Une perte énorme pour les éleveurs qui viennent de créer une association des éleveurs de dromadaires espérant profiter du soutien financier promis, dernièrement, par le ministre de l’Agriculture pour l’encouragement de l’élevage camelin et la préservation du patrimoine culturel sahraoui dont le dromadaire fait partie.
Sitôt avisées, les autorités ont dépêché une commission composée du gouverneur de la province, d’élus et de responsables des services vétérinaires de la province. Ces derniers ont procédé au prélèvement du sang de certaines bêtes pour l’envoyer à Rabat à des fins d’analyses.
Mais de vieux éleveurs avaient prévu un empoisonnement dû à une plante qui ne pousse que très rarement et que broutent les dromadaires. Ces éleveurs souhaitent que les autorités leur viennent en aide pour faire face à cette catastrophe.