
Lors de ce tour, les Egyptiens voteront pour élire 52 candidats individuels dans neuf des 27 provinces du pays, dont les deux plus grandes villes du pays, Le Caire et Alexandrie.
En vertu de la loi, un tiers des 498 sièges au Parlement est réservé aux candidats individuels, les deux autres tiers étant attribués à la proportionnelle au scrutin de liste.
Les autres régions voteront lors des deux dernières phases du scrutin, prévues à la mi-décembre et début janvier dans le cadre d’élections, les premières depuis la démission le 11 février, sous la pression de la rue, du président Hosni Moubarak.
Dans le cadre du premier tour, les partis islamistes «Liberté et Justice «(Frères musulmans), Al-Nour (salafiste) et Al Wassate ont décroché plus de 65 % des suffrages, selon des résultats partiels rendus publics par la Haute commission électorale.
Selon ces résultats, les partis «Liberté et Justice», Al-Nour et Al Wassat (modéré) ont obtenu respectivement 36,6, 24,3 et 4,27 % des suffrages, alors que l’alliance des partis libéraux laïcs s’est classée troisième avec 13,3 % des voix.
Le parti libéral Wafd est crédité de 7,1% des voix à l’issue de cette première phase du vote et l’alliance «La révolution continue» a obtenu 3,5 %.
Les résultats définitifs doivent être annoncés le 13 janvier et la nouvelle Assemblée se réunira le 17 mars. La principale tâche des députés consistera à désigner les 100 membres d’une Assemblée constituante chargée d’élaborer une nouvelle loi fondamentale. Les élections se déroulent au moment où un nouveau gouvernement est sur le point d’être formé par le Premier ministre Kamal Ganzouri, qui a annoncé samedi que le cabinet pourrait être investi d’ici à mercredi.
Les législatives égyptiennes sont organisées sur trois étapes, étalées sur près de quatre mois. Près de 50 millions d’électeurs sur 82 millions d’Egyptiens sont appelés à voter pour élire 498 membres de l’Assemblée du peuple (Chambre des députés), tandis que 10 autres seront nommés par le chef de l’armée et chef d’Etat de fait, le maréchal Hossein Tantaoui.