-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Le coup d’envoi a été donné par une magnifique performance réalisée sur les planches du théâtre par le grand peintre Abdelkarim El Azhar. Un hommage a ensuite été rendu à l'artiste-peintre Saïd Messari pour ses efforts en tant qu'ambassadeur de l'art à Madrid. A cette occasion, un trophée lui a été remis par le secrétaire général de la province et l'artiste-peintre et écrivain Mahi Bine Bine dont les œuvres ont également enrichi l'exposition de cette année, aux côtés d'autres grands noms, tout aussi prestigieux, tels que Melihi, Chebaa, Habouli, Hassani, entre autres, en plus d’artistes membres de PACT'ART dont Benjkan, El Azhar, Zoubeir, Housbane, Elamine.
Le Salon a déjà acquis ses lettres de noblesse après le succès retentissant qui a marqué sa première édition en 2018. Cette année, il a surpris aussi bien les artistes que les spectateurs par ses ambitions et son audace qui se sont traduits par le foisonnement impressionnant des œuvres exposées et des artistes invités.
Ce qui n'était au départ qu'une simple idée, qui a caressé l'esprit de certains, au détour d'une galerie d'exposition, ou autour d'un verre de thé, s'est tout de suite transformé en un pari, un défi à relever, puis c'est devenu aujourd'hui une réalité, selon le président de PACT'ART, Salah Benjkan, qui a souligné que «grâce à l'abnégation d'une équipe d'artistes animés par l'amour de l'art, et la volonté de le promouvoir, dans les bonnes règles, nous avons pu accomplir, ce que nous estimons à juste titre, une réalisation modeste, étant donné que les moyens mis en oeuvre à cet effet restent insuffisants par rapport à nos ambitions».
La richesse des oeuvres exposées, leur diversité lors de cette deuxième édition, son ouverture sur l'étranger, les noms prestigieux des artistes, et leur nombre important, ainsi que les débats fructueux qui s'y sont déroulés, en plus d'un atelier encadré par les membres de PACT'ART, pour l'initiation des jeunes à l'apprentissage de l'estampe, le tout avec une parfaite organisation, attestent de la volonté des organisateurs à vouloir faire mieux d'année en année, malgré toutes les contraintes.
Aujourd'hui, quatorze pays ont pris part à cette édition. «Nous avons dû décliner avec regret la demande de plusieurs artistes étrangers, qui avaient exprimé leur souhait d’y prendre part», a déclaré Salah Benjkan, dans une allocution lors de la cérémonie d'ouverture qui a eu lieu au théâtre de la cité portugaise, en présence du secrétaire général de la province et de plusieurs invités, dont des artistes, des journalistes et des amateurs d'art. Le salon se veut aussi un moyen de promotion touristique puisque ses galeries d'exposition se trouvent au cœur des sites historiques de la cité portugaise, un lieu hautement symbolique, ce qui représente un atout supplémentaire et un levier à même de drainer encore plus de visiteurs dans l'avenir.